mardi 16 avril 2024

TARETS A l'ABORD !

Si les traces des pas de l'ancien monstre sur le sol lafien avaient été recouvertes de poussières, il n'en restait pas moins que la couardise de la vermine et ses forfaitures conptemtibles ne cessaient de diffuser une forte odeur pestilentielle dans les endroits qu'il avait occupés et qui renvoyait à son exécrable souvenir...

Ce qui protégeait était justement ce qui pouvait faire souffrir. Ce n'était pas seulement la complaisance du cerveau qui était en cause. La grand'pouplée, la mal aimée, proposait déjà ses services avec sa  parfumerie ambulante pour désodoriser partout... 

Un vent de libération soufflait sur Laf. Qui s'était libéré ? Et contre qui s'était-on libéré ? La racaille marchait tête basse, queue entre les pattes, n'en revenant toujours pas d'avoir été déshumanisée, d'avoir été aussi basse, d'avoir commis autant de conneries, d'avoir ainsi pactisé avec Satan. De vulgaires chiens méchants dressés à tuer, humilier et torturer,  voilà ce qu'ils étaient devenus, ne répugnant pas a occire bestialement des frères d'armes !  

Se pouvait-il seulement qu'elle disposât d'une conscience, la racaille paumée, pour pouvoir la traduire au tribunal du for intérieur afin d'y trouver une réponse à la question qui la lancinait : A quelle fin, tout ceci ?  

Le chef assassin ahuri d'avoir été laissé à quai par le monstre, honteux du regard désespéré de ses éléments les plus pervers,  rejetait sur son compère d'infortune, le grand animal, la cause de son avilissement soudain. 

Derrière quelque chose, il y avait toujours quelqu'un, comme le monstre l'avait enseigné ! Ah oui, le sikori. Et si le monstre avait négocié sa tête ? 

La marmaille se tenait coi n'osant respirer de peur d'attirer l'attention cobresque des delateurs. Mais aussi parce que le chef de la fripouillerie, le grand animal, auprès de qui elle s'était confiée avec corps familles et biens, au grand désespoir du Mamba Noir au coeur noir aussi noir que le charbon de bois, avait publiquement avoué sa tritanopie...  Sa maladie l'aurait ainsi induit à confondre son bleu et celui de ses clébards avec le marron du monstre et de sa vermine, sans aucune intention de nuire à autrui, carrément ! 

Le fils du gourou assurait et rassurait. Il était entièrement pris par l'opération d'insonorisation des cris de soif de vengeance des félidés haillonneux avant qu'ils ne mutent en quête sanguinolente. Grand seigneur, il avait à coeur de déblayer le terrain pour son miraculé paternel ! 

Deux regards et trois appels lui avaient suffi pour désactiver les plus sales fripouilles que l'ancien monstre déporté lui avait léguées dont les bâtards, le petit maure et le condoreau. C'était leur tour d'avoir peur ?

Ainsi, malgré les appels pathétiques fort troublants de ses fanatiques, le gourou pouvait dérouler tant bien que mal. Il etait devenu une cible inerte. 

Il restait sur une déception toutefois. Il s'était bien présenté au rendez-vous avec son adversaire avec son ébauche bien couvert de bleu mais l'ancien monstre, mauvais joueur, avait refusé poliment de présenter son manuscrit... Mais qu'à cela ne tienne, il avait compris que la nouvelle science politique ne serait que de son fait ! Le  monde, singulièrement la jeunesse nigritique universelle était à son écoute !   

Le capitaine de bâteau qu'il était pouvait-il seulement entendre dans la tempête qui agitait la mer lafienne particulièrement déchaînée, que la vermine avait reçu le don des maîtres chiens de se muer en tarets capables de s'accrocher à n'importe quelle quille ?

Au moins, les jababus devaient un enseignement majeur à tous les piteux cerveaux ambigus qui s'accrochaient à leur élucubration : que celui qui ne veut tomber, se couche à jamais ! 

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