On racontera que nous eûmes l'honneur, un jour, d'être les telespectateurs, médusés, de la métamorphose de notre président pour entendre son plus beau discours, malgré un fort accent de néo-débutant.
Vient-il, seulement et maintenant d'entrer dans la peau d'un président, de trouver enfin le mode d'emploi de sa fonction ?
Mais le discours aussi rassembleur soit-il nous laisse sur notre faim quant à la nécessaire refondation de l'Etat de droit.
C'est le symbole de notre unité dans l'égalité, la marque déposée de la république mise à rude épreuve qu'il a omis de parler...
Il faut sauver nos magistrats de toutes les juridictions qui sont les premières victimes de ce mal-vivre cristallisé par la défiance populaire vis-à-vis de la justice !
La question est de savoir si on peut faire du neuf avec du vieux, si précisément on peut avancer dans cette direction avec les actuels ministres de l'intérieur et de la justice, l'actuel procureur de la république et l'actuel doyen des juges.
Dans un Etat au systeme judiciare mise à plat, la force remplace le droit.
La tentation de recourir à la force prend le pas sur toute autre consideration et elle est d'autant plus grande que les interventions de la justice emportent le doute.
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