Penser que l'acquisition par la police de quelques véhicules blindés peut suffir à calmer cette colère sourde montante des populations montre la hauteur d'esprit des chauffards de notre minable démocratie.
La vergogne a déserté les cimes. Des bébés qui meurent calcinés, des policiers en formation qui meurent comme des mouches n'émeuvent plus un Etat.
Le certain est qu'il faudra plus d'intelligence et moins de bêtise pour avoir un pays sûr si tant est que notre incompetent président et sa valetaille ne cesseront d'être animé par cet inhumain complexe de supériorité rendu par une arrogante et désinvoltante méchanceté, tant que des dirigeants cupides ôteront littéralement le pain de la bouche des masses, tant que le bien-être des populations sera le cadet des soucis du gouvernement.
La sécurité de tous dépend de la sécurité de la sécurité de chacun. Ce n'est pas aussi diable que ça en a l'air, allons donc !
Oui, elle est vraiment grande, notre démocratie, si un commissaire peut impunément ajuster un jeune et lui écraser la tête à bout portant, si la gouvernance militaire du palais de la République peut séquestrer et torturer un citoyen sans coup férir, si le bilan macabre de 15 jeunes en est un excellent baromètre de bonne santé !
Mais aussi grande qu'elle soit dans l'imaginaire de nos fantasmagoriques dirigeants, elle n'arrive pas à la cheville l'ouragan Sonko épouvantail malgré lui et très conscient d'être le gouvernail de l'Etat.
Toute l'énergie, tous les talents et toute la matière grise de l'Etat ne sont-ils pas désormais exclusivement mobilisés contre lui quand il ne motive et ne module toute action et toute parole de notre incompétent président ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire