C'e n'est pas seulement notre incompetent president qui doit des actions de grâce à son seigneur et maitre, Allah, qui a mis sur son chemin le grand calife Serigne Touba Serigne Mountakha.
Le Président de la Rue Publique, l'ouragan Sonko, tout autant miraculé, doit s'estimer heureux et suivre les pas de son ennemi juré.
Nos deux protagonistes, ironie de l'histoire ou coup de pied du destin, se trouvent ainsi logés à la même enseigne : n'eût été l'autorité du vénéré calife, les carottes seraient cramées pour chacun d'eux depuis bien lurette.
Dans notre quiproquo de démocratie, où chaque avancée est considérée comme victoire de l'opposition et concession du pouvoir mais jamais mérite du peuple, nous en sommes arrivés à vivre cette situation absurde.
Jamais le destin d'un président élu n'a autant dépendu de celui son principal opposant. Et vice et versa.
Eh bien, pour l'un c'est la rançon de la vanité de l'incompétence, pour l'autre c'est la monnaie de la nonchalance de la témérité.
Dans ce moment, l'absence d'une justice responsable - qui est assez fou pour donner l'indépendance à ces juges-là ?- nous désempare parce que,justement nos forces de sécurité sont plus soucieuses de l'ordre du prince que de l'ordre républicain.
L'Assemblée Nationale.... bof....
Mais, ne désesperons point, c'est Pâques ! Le seuil d'une nouvelle dimension pour le Senegal !
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