jeudi 29 novembre 2018

AILLEURS POSSIBLE....

Depuis la naissance de la Republique du Senegal jusqu'aujourdhui, les montants du Budget Public n'ont cessé de croitre. 

C'aurait été une bonne chose si et seulement si cette croissance budgetaire ne se resumait pas tout simplement à une croissance des charges de l'Etat, de ses depenses de fonctionnement exorbitantes et des frais démesurés de répresentation politicienne des hautes autorités.

Le budget d'investissement n'emarge au titre de cette croissance que dans sa portion la plus congrue et au chapitre de l'endettement qui plus est !

Situation ne saurait être pire que celle-là qui voit les elites aux commandes des institutions se donner à coeur joie dans la prédation des ressources publiques.

C'est effarant de constater ce maniement désinvolte par les gouverneurs du premier instrument de la politique economique, le gouvernail d'orientation et de répartition de la richesse nationale.

Or, une institution ne vaut que ce que vaut la personnalité qui l'anime.

Dis moi quel Etat tu as, je te dirai quelle personne te dirige.... plutot où te dirige les personnes qui incarnent les institutions de ton pays.

Seulement vers où peuvent bien diriger des personnes qui privilegient leur jouissance personnelle, à votre avis ?  

Se peut-il que ca soit ailleurs qu'en enfer ?

Ou ne serait ce pas plutot pour nous y maintenir, l'enfer dans lequel ils nous ont trouvé ?

Mais puisque nos oeuvres apparaissent sous la forme de nos gouverneurs, c'est que nous devons être vraiment maudits !  

Alors bonhomme président, pendant que tu y es, pince la kora et frappe le balafon ! 

Qui ne veut danser ton air, eh bin, qu'il inhale le souffle chaud de Belzebuth !    

Où est le problème ?

 

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