C'est la course aux médias. L'oblige l'ère de l'information et de la communication tous azimuts !
Pour autant, il
faut se garder et de dire des sottises et de toute tentative de duplicité.
Tant pour être un
menteur, il faut avoir une bonne mémoire.
En échouant sur
ce chemin difficile, l'art de mentir comme tout art étant difficile, soit on
devient un hypocrite, soit un fou.
La situation la
plus dramatique, néanmoins, est celle vécue par quiconque veut usurper, par
excès de zèle ou mimétisme, la place du coupable
Le premier des
ministres du bonhomme president, Boun Dione, échappe cependant à toute catégorisation. Son comportement
est le résultat curieux d'un mélange d'un excès de zèle activement
exubérant et un mimétisme effarant de passivité.
Le
cas de son prédécesseur, Aminata Touré, déteint ainsi sur lui et fait des
émules, sans plus !
Une bonne raison de plus d'en vouloir
au sultan virtuel du futur emirat gazo-pétrolier du Senegal dont la proximité,
bizarrement, parraine ainsi la mode kamikaze ?
Ou faut-il en
vouloir à la politique cette manie de métamorphoser l'or le plus précieux en
métal le plus trivial, son aptitude aux transformations désincarnantes
d'hommes et de femmes plus qu'honorables de nourrir l'ambition de servir la
bonne cause ?
On ne
saura jamais de toute façon et puis tant pis !
Mais on ne désespère pas que le premier ministre revienne de ses errements farfelus et reprenne ses esprits pour rapatrier
dare-dare les deux garçons sénégalais brûlés graves qui agonisent en Mauritanie
voisine.
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