Là-bas, à l’extrême Nord du Sénégal dans le Fouta, nos "amis" marocains
se sont vus offrir sur un plateau d’argent 10 000 ha de terre aux berges
du fleuve Sénégal. Un bail de 40 ans !
On ne peut guère reprocher aux marocains d’être ambitieux…. Dans
ce monde compétition ouverte, il faut savoir voir grand et essayer de faire
comme les grands …. Qu’ils doivent être heureux, les marocains, d’avoir un chef
si entreprenant, considérant l’essentiel et essayant de faire comme les grands !
Mais nous ne pouvons
pas ne pas nous élever contre cette légèreté inqualifiable de nos dirigeants
quand bien même, dans ses contrées exclusivement traversées par la tidjaniya,
la déférence envers le Maroc tangue entre hypnose et sympathie…
Mais le monde contemporain fonctionne sur d’autres carcans paradigmatiques
même s’ils sont creux la plupart du temps.
Quand il nous est inimaginable d’imaginer qu’une entreprise sénégalaise
osasse demander ou espérasse obtenir le plus petit lopin de terre au Maroc aux
conditions si avantageuses, c’est qu’on vogue en pleine inégalité.
Ce concept a été tant décrié pour être à l’origine de notre marginalisation
sans fin dans le circuit mondial pour qu’on ne nous soupçonnasse pas d’être
sadomasochiste en voulant le susciter aussi volontairement .
Il y a maldonne, dès lors, que rien, absolument rien n’ait été
prévu dans un tel cas de figure par l’Assemblée Nationale.
Mais que valent nos députés ?
Le Haut Conseil des Territoires a perdu une
occasion en or de prouver son utilité !
Sabassi BA
Sabassi BA
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