Apres la série des meurtres et celle des accidents de la circulation qui bat toujours son plein, le Senegal est confronté à une série d'incendies aussi ravageurs les uns que les autres...
Le dernier, le plus spectaculaire, a eu pour cadre le célèbre daaka de Medina Gounass. Nous n'oublions pas les incendies fréquents des marchés qui ruinent les efforts de toute une vie de beaucoup de sénégalais !
Et c'est la colère qui nous anime chaque fois, quand nous voyons avec quelle célérité les autorités se ruent au chevet des sinistrés. Nécrobies ou médecins après la mort ?
L'un dans l'autre, c'est la carence notoire en matière de prévention publique qui nous saute aux yeux !
C'est comme si la protection des hommes et des biens n'était pas assez bien inscrite sur le tableau des droits régaliens.
Au fait, quels sont les moyens matériels et humains dont dispose le service de la protection civile ?
La question se pose au vu de ses alertes épisodiques alors que son action transversale doit être une vigilance permanente.
La prévention publique doit être, en effet, le premier échelon de la présence de l'Etat, d'un Etat conscient de ses responsabilités morales. C'est cela l'ordre public.
Il est inadmissible que l'on meurt aussi bêtement en si grand nombre...
Mangone Sall
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