Monsieur
Khalifa Sall, le maire de Dakar et principal challenger du bonhomme président
Maky Sall, est en prison pour une affaire très franchement troublante.
Comme
a dit le bon journaliste Mamoudou Ibra Kane : autant l’on est d’accord
avec la reddition des comptes, autant l’on ne comprend pas que Khalifa Sall
soit le seul à être déféré devant le juge.
S’agit-il
d’un rappel à l’ordre de Monsieur Khalifa Sall par la faune politicienne pour
avoir osé crier sur les toits sa blancheur de colombe ?
Qui
sonne en même temps comme un avertissement sans frais pour d’autres qui
seraient tentés d’emprunter le même sentier… d’autant que Monsieur Jean Paul
Dias a magistralement clos le débat : Nous avons tous volé….
Voilà
ce qui a, au moins, le mérite d’être clair et précis. Dans le zoo politique, on
peut s’accuser et s’insulter sans réserve mais jamais se proclamer blanc comme
neige…
S’agit-il
plutôt d’une tentative de mise hors d’état de nuire d’un opposant politique
teigneux, comme déjà vu ?
Soit !
C’est un sentiment très mitigé, ainsi, qui hante l’esprit des simples citoyens
et par conséquent l’opinion publique citoyenne est déroutée par l’emprisonnement
de Khalifa Sall...
C’est
qu’à ce niveau, on n’arrive pas cerner les motivations réelles de cette
incarcération de cet homme très aimé des citoyens de la capitale pour ses
résultats probants.
Et
certains diront qu’ils la voyaient bien venir depuis qu’il avait ridiculisé la
coalition présidentielle dirigée par Madame Aminata Toure, premier ministre à
l’époque, au cours des dernières élections municipales…
Car aussitôt
après, on avait vu le pouvoir arrêter avec fougue tous les chantiers de la
mairie auxquels le maire s’identifiait fortement notamment le projet ambitieux
de pavage des trottoirs de la capitale et le parking souterrain de la Place de
l’Indépendance.
L’intention
de ce subit accès de volonté de transparence mérite donc d’être scellée par les
actes !
…Si
toutefois l’intention proclamée à maintes reprises du bonhomme président de ne
protéger personne est vraie … en redoutant le plus normalement du monde que cela fasse long feu comme avec la piteuse
Alors,
bonhomme président, permettez-nous une question : vous ne protégez personne ?
Rien
ne sera plus comme avant, donc, c’est vrai ? On se permet, alors, d'attendre avec impatience le prochain sur la liste après Khalifa
Mangoné Sall
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