vendredi 28 mars 2025

DU MALHEUR COMMUN....

A chaque chose, malheur est bon ! Parce que fort souvent, le malheur n'était qu'un bonheur bien emballé. Les gouroulandais pouvaient bien le comprendre, à présent. Pour autant, devrait on arrêter de penser que le passage du monstre comme le plus grand malheur qui nous soit arrivé ? 

Bien évidemment que non, mais il pouvait bien représenter ce " malheur commun" après lequel une nation prenait conscience de sa fragilité et sur les cendres duquel elle décidait de bâtir une future nouvelle unité à toute épreuve. Après les terribles épreuves de la vérité et la justice !      

Le feu était au vert sans aucun doute pour Satan et ses hordes démoniaques. Oserait-il tenter un nouveau raid sur le Gourouland ? Les choses n'étaient pas toujours ce qu'elles semblaient être ! 

On pouvait certes donner à ce malheur un nom au regard de ce qui lui en a le plus pâti, au regard de ceux qui en ont le plus pâti... on imaginait aisément lequel !

La racaille ne savait plus à quel saint se vouer. La marmaille continuait à marcher sur le fil. Le monstre et sa vermine les avaient abandonné au milieu du gué. C'est que les nécrobies tenaient bien leur monde en laisse. Ils en avaient les moyens et comment ! Plus, il n'était pas question pour eux d'être les seuls à payer, si d'aventure il y avait quoi que ce soit à payer.   

L'ambition internationale du monstre était définitivement plombée suite aux révélations de sa cupidité sans limites. Qu'allait devenir sa vie de sa famille en exil forcé ?  L'argent ne faisait pas le bonheur. Le bonheur ne s'obstenait qu'au bout de la pratique de la vertu. Oui, il ne pouvait pas y avoir d mal sans bien !

L'ouroboros aiguisait ses crocs. Son esprit chauffait à l'idée que le monstre puisse digérer tranquillement. Le coup d'envoi...  La traque allait être de longue haleine ! 

vendredi 14 mars 2025

ECHO D'UNE AUBE NOUVELLE...

Un mythe, pardon, un monde, s'effondrait ! Bien malin est celui qui oserait se hasarder à en pronostiquer les contours futurs. Non seulement le passé ne connaissait pas son futur mais encore le remodelage enfanterait-il un chaos ou un nouvel ordre.

Toujours est-il que Teddy, fortement déterminé à restaurer la grandeur de son pays, avait décidé de reprendre son bâton de chef d'orchestre pour reprendre les choses presqu'au niveau il les avait laissées. Bien sûr, cela ne pouvait être possible qu'en passant à son vieux pote, Soso qui quoiqu'édenté n'en gardait pas moins avec quoi mordre et nourrissait tout autant son rêve de grandeur. Les deux comperes n'avaient pas été surpris de se voir rejoints par l'empereur rouge par l'empereur rouge qui avait lui aussi brisé son sarcophage non pas par ennui mais pour admirer la réussite exemplaire de sa progeniture. Mais l'occasion faisait le larron et cet exploit avait son pesant d'or

Ne serait-on pas parti pour un dialogue de sourds rocambolesque ? Si les deux premiers misaient à présent sur la reconquête de leur suprématie économique de jadis sans modele préétabli, le dernier voulait imposer sa vision du monde et assurer son autorité sur le monde,  en tant qu'usine interplanétaire auprès de qui tout le monde venait s'approvisionner du clou au paquebot et par là, même, bénéficier de son leadership technologique. 

Le Vieux Monde devait-il se soumettre ou résister ? L'un dans l'autre, il devra explorer de nouvelles pistes. La resuscitation des géants avait porté un coup fatidique à la globalisation et par ricochet à leur unité balourde.  

L'Alkebulan se voyait dans le rôle de médiateur stratégique. Non pas en tant que mariée mais bien en prétendant !

L'esprit du gourou soufflait sur le continent depuis sa zone de haute pression du Gourouland. Les jeunes alkebulandais, aux quatre coins, se débarrassaient des complexes de l'assimilation, conscients du potentiel de leur terre mère et confiants de leurs compétences.    

L'ourobouros avait encore toutes les cartes en mains dans ce monde en devenir... Il se devait de joindre l'utile à l'agréable. La jeunesse n'est elle pas aussi le temps du discernement des talents. 

mardi 4 mars 2025

LA VERTU CHIMERE....

Le monstre et sa vermine n'avaient jamais su qu'ils étaient aussi vulnérables ou alors qu'ils pourraient l'être à ce point. 

Ce n'étaient pas les machinations les plus complexes ou encore des libations païennes pour effacer les traces qui avaient manqué... Pour autant, l'heure n'était plus au branle bas de nuit de vieilles souris braquées par de jeunes chats ! 

Le karma les rattrapait ? Non, ils étaient faits comme des rats par leur sombre et vicieuse gouvernance où Laf, jadis, avait été transformé en un royaume corsaire où le corrompu capitaine du navire, drapé dans son manteau d’arrogance, tenait en laisse sa bande de forbans avides de ministres écumer les coffres publics, pillant à bâbord comme à tribord au gré des vents de la cupidité. Leurs vigies hurlantes, aussi vulgaires que serviles, saluaient chaque naufrage de l’espoir, tandis que leur racaille surarmée et leur marmaille perverse faisaient taire les haillonneux vociférant à la périphérie.

Jamais tant de gens n'ont du autant à si peu d'hommes.  C'était le cas de le dire au Gourouland. 

Le gourou et son ouroboros cristallisaient tous les espoirs imaginés et imaginables de leurs compatriotes au moment même où, par un jeu de circonstances que seul le Dieu maitrisait et organisait à sa guise, le Maitre Suprême les rendaient si dépendants de la marmaille, leur Minotaure il ya peu, qui compte encore dans ses rangs des éléments parmi les plus pervers de la vermine.  

L'un dans l'autre, une marmaille à l'endroit était la clef de leur réussite. Laquelle ancienne sordide marmaille, tout comme d'ailleurs la racaille profondément infecte,  buvait son petit lait. Les rustres, ils s'étaient passé le mot de susciter également des indignations aussi bien des haillonneux que chez la vermine pour se racheter une vertu chimère. 

Les jababus aux esprits mesquins étaient-ils les seuls à subodorer cette redoutable stratégie autophage qui se matérialisait au loin et en haut lieu ?  L'inéluctable face à face entre le monstre, ses lascars, sa racaille et sa marmaille promettait d'être un carnage !  

mardi 25 février 2025

UN PEUPLE, MEME BUT, MEME FOI !

D'outre-tombe, Tuff Gong ne cessait d'interpeller ses perpétuels orphelins par sa sagesse. Sa défiance par rapport à l'amour, en particulier. Il fallait vraiment prendre peur quand vous êtes l'objet d'une déclaration d'amour... 

Et selon l'interprétation fantaisiste et libre des jababus, c'est parce que l'amour vous chargeait de vous renouveler continuellement aux yeux de votre amoureux d'une part mais d'autre part, et surtout, il vous rendait complaisant à son égard !  

Le monstre ne nous démentira pas. Il était devenu le plus malheureux des hommes à la lecture du livre noir pondu par les embarrassants fouineurs des cagnottes. On le savait béotien mais pas au point de s'être laissé piéger dans une renommée aussi indigne. Sa vermine, sa racaille, sa marmaille, sa progéniture et ses larbins s'étaient ainsi donc gaillardement joués de lui ? 

Un dirigeant inculte était donc toujours une calamité. On ne pouvait guider un pays sans connaitre de façon objective sa culture façonnée par son histoire. On ne pouvait convaincre les gens qu'en vainquant leurs préjugés historiques. 

La gouvernance n'était qu'une recherche dynamique de solutions. Lesdites solutions ne tenaient que dans la combinaison optimale, parfois miraculeuse, des ressources physiques, financières et morales d'un peuple. 

Au Gourouland, la ressource morale, la plus déterminante était la plus rare, ayant été phagocyté proprement par le monstre et sa vermine. L'ouroboros n'avait eu de cesse par des rappels d'indiquer la bonne moralité comme input principal de sa gouvernance. Mais, en vrai, il s'agissait de plus en plus de restaurer cette bonne moralité. 

Il mettrait donc en pause son programme de devenir le prolongement international du gourou. Et venir en renfort du gourou dont les actes pour relevant d'une intention pure originelle qu'ils soient étaient systématiquement rangés dans le cluster de sa probable vengeance personnelle que redoutait au plus haut point la vermine qui lui en avait fait voir des vertes et des pas mûres.

Partant que seul un gouvernement guidé par des principes moraux inspire la confiance, renforce la cohésion sociale, il en avait besoin pour mettre en place ses politiques qui inférait l'affinement du sens du partage équitable des richesses entre gouroulandais et notamment developper une sincère empathie nationale patriotique  envers leurs compatriotes dans les zones les plus déshéritées. 

Planter les mêmes rêves dans le même espace mais les faire partager par les uns et les autres, en ville tout comme en campagne, c'était une claire conscience des enjeux d'un avenir meilleur et son coût d'opportunité. 

lundi 17 février 2025

LE DERNIER ROUND ?

Dans le monde qui compte, les têtes étaient préoccupées par la révision de la fin de la deuxième guerre mondiale. Teddy et Soso ressuscités à la faveur de cette scène ultime, scellaient la deuxième mort du Bulldog et enterraient définitivement le General Micro. Les héritiers de ces derniers ruaient dans les brancards.   

L'Alkebulan, royaume de la Frivolie ou du monde qui ne compte pas, penaud, occupait toute sa place marginale dans l'histoire du monde contemporain. Etait il oublié du Dieu ? Certainement que non parce que si cela n'était qu'une question de foi en Lui ou de l'ardeur de l'adoration dont il faisait l'objet dans les innombrables églises ou mosquées, les unes plus fastueuses que les autres, sa préférence ne se prêterait au moindre doute, raisonnablement pensé ! 

Il fallait chercher ailleurs les causes du malheur des alkebulandais.    La majorité vivotait, beaucoup mourraient de manière étonnante,  des dirigeants imposaient à leurs voisins, en instrumentant des hordes de bandits sans foi ni loi, des guerres aux motivations stupides.   

Au Gourouland, le ciel était tombé sur les têtes et ses braves citoyens se rendaient compte davantage que la bataille entre le monstre et le gourou était loin d'être à son épilogue. Oui, en partant, le monstre et sa vermine avait vendu les bijoux de famille et dévalisé les coffre-forts. 

Pour ce niveau round, le gourou n'était plus seul. Apres avoir longtemps observé, l'ouroboros était entré dans la partie et pas en tant qu'arbitre encore moins neutre !  

mardi 28 janvier 2025

DES POLLUEURS ETERNELS....

On pouvait tout reprocher au mollah défroqué sauf son extrême prescience. Il avait averti le garçon - désormais annabite ? - de son funeste sort quant il l'a vu entouré des mêmes lascars qui avaient escorté le cercueil du jadis petit prince, très tôt attaché à l'affection des siens et sans doute des nôtres.   

Tout était affaire de générations, pour ainsi dire, les pollueurs éternels de tout pouvoir ! Pour peu qu'elles découvrent leur mission car leur massification rendait de moins en moins probables la trahison de celle-ci.   

Le gourou et l'ouroboros en étaient-ils conscients ? Certes ils avaient gagné avec la génération Y et pour l'essentiel, allaient gouverner pour et avec elle. Mais ils seront jugés en grande partie par la génération Z en même temps que la génération Alpha dans une moindre mesure ! 

Il leur appartenait, en toute connaissance de cause, dès lors, de casser le ressort du piège dans lequel ces juges en puissance se sentaient pris dès leurs prise de conscience. 

L'ouroboros, en particulier, était le plus interpellé en ce sens qu'il sera le héros ou le zéro des victoires futures, du succès de la mission qui passait nécessairement par l'anéantissement des derniers remparts de l'influence de la vermine du monstre tout en évitant attentivement de tomber dans le repli suicidaire sur soi, sur les haillonneux et sur sa génération. Il devra tenir pour vérité aussi intemporelle qu'inébranlable que l'on ne pouvait pas diriger un peuple avec une partie du peuple. 

Pour ne pas avoir compris cette dynamique, le monstre d'inculture, déjà avachi par son instinct kleptomane oligarchique, avait plutôt succombé à une dérive illibérale pour affronter une aussi dure réalité, pratiquement imparable !

Oui, l'ouroboros devra comprendre que quand l'oiseau de Minerve s'envolera, elle chantera que le gourou a été son fidèle compagnon voire son factotum... Il avait réussi sa mission de guider une génération, en toute cohésion et discipline totale, vers l'accomplissement de sa mission. C'était Beaucoup !

mardi 7 janvier 2025

CHERCHER L'ERREUR....

Un intellectuel se définit avant tout comme un agitateur d'idées. Il peut bien concevoir être à l'origine de polémique, et même être un déluré polémiste, mais n'en éprouve pas moins de la peine à être jugé parce qu'il ne cherche pas la vérité mais contribue à débusquer l'erreur... Le progrès n'a de chance de s'enraciner que là où on est parvenu à une claire identification des erreurs...   

La révolution haillonneuse avait un début et connaitrait une fin. Comment et pourquoi ? Le désir de savoir s'opposait au désir de ne pas savoir. Car au gré de son extension, ses identités remarquables allaient forcement s'éloigner les unes des autres. Certaines mourraient, d'autres naîtraient selon l'ordre normal et naturel des choses. De cet ordre qui promeut inlassablement et ponctuellement des visionnaires, une élite utopiste qui se croit apte à réaliser des desseins égalitaires, d'émanence divine. 

L'évolution de la révolution haillonneuse engendrera des contradictions qui seront surmontées mais aussi des fractures irréparables. Car nulle part, on n'avait pu répondre à la question : Comment donner plus à ceux qui n'avaient rien sans ôter un peu à ceux qui avaient tout ? 

Aussi, pour que le futur puisse ressembler à ce que le gourou en pensait, devrait-il, avec ses compères, influer sur le cours des événements. Enfin, sur ceux qu'il était capable de contrôler, ceux qu'ils étaient capables de contrôler : l'exemplarité !

L'exemplarité du chef n'était pas que morale. Elle avait également une dimension matérielle à décliner en termes de renoncement aux privilèges excessifs sans rapport avec le niveau de vie de l'écrasante majorité des populations, l'abolition de toutes ces manières subtiles de profiter, outre mesure, du trésor public et de frugalité dans l'usage des biens collectifs. 

L'ouroboros exultait. La protection du gourou l'avait définitivement libéré des forces occultes qui avaient réussi à jeter leur emprise sur lui pour le manipuler. 

Comment avait-il pu perdre sa raison au point d'oublier qu'en cet instant historiquement daté et spatialement défini, il n'était de salut hors de la tente du gourou ?