mardi 14 avril 2020

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Le sultan président premier ministre s'est arrogé le rôle de hérault pour l'annulation de la dette africaine. Aucun de ses pairs dont il prétendait porter la voix n'aura cependant pas cru devoir lui faire écho.... 

Les bailleurs de fonds, au lieu de lui prêter oreille, devraient d'abord songer à tirer le bilan de l'annulation massive de la dette au début de la décennie 2000. Qu'est ce que cette initiative majeure a, en effet, rapporté aux peuples africains ? 

Le problème, le comble du ridicule, c'est qu'il est beaucoup trop facile de profiter à outrance de la dette pour ensuite sauter sur la première occasion pour implorer son annulation au nom de grands principes que ne forme que son bout de langue.  

Et ce faisant, la communauté internationale pourrait être accusée de complicité de blanchiment de capitaux ( la dette enrichit les politiciens) et toute compassion de sa part n'aurait comme conséquence que de retarder l'avènement en Afrique noire de dirigeants mûrs de la trempe de Nana Akufo-Addo du Ghana ou de Paul Kagame du Rwanda.

La plupart de ces dirigeants nous avaient vendu, mordicus, l'émergence, qu'ils aillent au bout de leur logique, virus chinois ou pas ! 

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