dimanche 12 avril 2020

ET SI ON OSAIT ?

Il faut oser poser le débat de la sortie de la crise du corona. Cela fait, en effet, 40 jours depuis le premier cas enregistré. S'y ajoute que les indicateurs sont au vert, "scientifiquement parlant", la tendance est renversée par une bonne cadence de guérison. On compte plus de gueris que de malades.

Et même si la transmission communautaire est entrée dans la danse, il n y a plus lieu de continuer à entretenir cette gestion émotionnelle ambiante de la part des autorités... 
  
Car il faut bien le reconnaître, le personnel soignant a bien pris ses marques et le systeme d'intervention suffisammant bien huilé d'une part et d'autre part les renseignements obtenus sur le virus, aussi bien empiriques que scientifiques, nous ont enseigné deux choses.

La première est qu'il faudra compter avec le coronavirus pour encore longtemps. Une nouvelle maladie a surgi et l'immunité de groupe poursuit d'autant son bonhomme de chemin. Pour accélérer  cette dernière, il faudra être dorénavant plus vigilant sur la qualité de l'alimentation. le corona aura été particulierement mortel pour les personnes présentant des pathologies chroniques que l'on qualifie de maladies de civilisation, de malbouffe et de sédentarité, disons-le !

La deuxième est que loin de redouter une épidemie, nos dirigeants doivent plutôt s'adapter à la nouvelle réalité en maintenant les acquis et veillant dans le cadre d'une réorientation globale de leur action à la performance permanente du système sanitaire.Un système sanitaire est nourri par une recherche dynamique, une formation optimale et des infrastructures en qualité et en quantité. Mais c'est aussi l'information et l'éducation des populations...Le tout adossé à une industrie pharmaceutique locale...

Nous parlons bien sûr du Senegal, notre pays et nous nous adressons à nos autorités car le corona a aussi consacré l'inutilité des institutions internationales aux grand desseins utopiques et budgétivores. 

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