vendredi 20 octobre 2023

REGRETS DE CRAPAUD...

La crapaude, dans sa tête, pensait avoir vendu une embrouille diabolique pour raser le poil à gratter du monstre, le gourou en l'attaquant là ou ça pouvait faire le plus mal, sous le nombril, et ruiner ce qui le faisait craindre, sa popularité extraordinaire, sous entendu d'aider à la percée de son jules chéri, in fine.   

Elle était peu fière, à présent, qu'entre les mains du monstre et ses larbins qui s'étaient pris à rêver d'une napoléanisation aurozircopétrogazière, mais aussi à la faveur d'une farouche résistance du gourou, son plan ait servi à construire une arme de destruction massive. 

Rien n'allait plus. Au gré d'un concours de méchanceté, le monstre tenait les lafiens opportunistes en haleine avec sa longue fourchette avec au bout des morceaux de mou de l'alléchant gâteau de prébendes et de privilèges.

Rien, absolument rien, aucun code, aucune loi, encore moins une personne ne pouvait le retenir de mener son plan d'extermination du gourou qui l'avait mortellement atteint en anéantissant son destin néronien. Il avait le droit de se venger, quand même !

Peu importe qu'il y perdît et sa superbe morgue et sa raison. La pression du sikori avait de quoi rendre dingue. 

La marmaille réalisait comment elle avait été utilisée comme une serpillère. La pintade maniaque du grattage n'allait pas arranger les choses, loin de là. 

La racaille était banalisée à force d'être mobilisée pour rien même contre le nom du gourou. Grosminet pouvait déjà trouver un soutien de taille en Milou qui rabrouait les haillonneux à tout-va.

Ces derniers n'avaient que leurs yeux pour pleurer sans épaule consolatrice consistante. Eh bien parce que tout Laf était couché à ramper devant le monstre. 

La grand-poupée, jadis le grand-mollasson, apprenait l'autonomie. Elle gardait pour l'instant tout au fond d'elle ses convictions intimes que cette bêtise crasse du monstre était le problème en-soi.

Elle nourrissait le secret espoir de tailler bavette, à la première occasion avec les anges gardiens du monstre, le grand animal et le chef assassin. 

Dans ce système dénué de tout code moral déontologique et juridique, qu'est ce qu'il adviendrait si le chef perdait la tête ?

Et si le monstre était fou ? 

Aux esprits tordus si enclins à créer des ponts entre fiction et réalité, est ce que le monstre n'était pas fou ? 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire