samedi 18 août 2018

LA LIMOUSINE ET L'EMIR

Une gouvernance qui joue de l'arrogance gagne en déchéance...

Du genre de celle qui a gagné les plus hauts cercles du pouvoir....

Le bonhomme president, nonobstant les temps durs, s'est offert le luxe de payer une limousineà un milliard de nos francs.

C'est qu'il doit etre tellement baleze notre bonhomme president. Il n y a pas de doute... avec un milliards de fonds politiques par mois, hors salaires et avantages, cela ne represente quasiment rien pour lui.... songez donc 8,3% seulement !

Mais diantre pourquoi s'affoler ? Le Senegal etant assuré de devenir émirat petrolier,  il faut bien un emir pour le conduire vers l'eldorado !

Un émir qui peut se permettre d'ignorer royalement les avis alarmants et autres admonestations pertinentes emanant des organisations et juridictions internationales... quant à la distribution de la justice et la situation des droits de l'homme.
   
Que cette affaire n'ait pas fait tant de vague à l'interne montre à suffisance que le bonhomme sait bien s'y prendre avec nous autres senegalais....

On le voit bien cette sordide compétition que se livrent les responsables à tous les échelons de l'Etat pour monter des mouvements de soutien "pour la réelection" du désormais membre du cercle mondial restreint de proprietaires de limousine....

Le ministère des Fianances est definitivement tombé dans l'escarcelle du parti presidentiel qui de fait est devenu parti-Etat... Le ministre, le directeur general des impots et domaines ainsi que tous les directeurs de service militent ouvertement dans le parti présidentiel....

Les partisans du bonhomme president ne peuvent plus pifer une candidature rivale de leur mentor...

Les ministres sont devenus si susceptibles qu'ils en ont perdu le sens du discernement en adoptant la denegation systematique....

N'est ce pas cela la politique de l'autruche. ?

Fermer les yeux sur la précarité, la maladie, la déchéance, l'exclusion, c'est pratiquer une politique de l'autruche qui se retournera immanquablement contre ceux qui l'auront cautionnée.disait un politicien francais.

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