Les circonstances dramatiques de la mort de la jeune Aicha
Diallo, relatées par sa mère, à l’Hôpital de Pikine font frémir les plus
coriaces !
Finalement nous ne pouvons
retenir qu’un fait : Aicha, 12 ans, a eu la malchance de tomber malade un week end.
Manifestement, le personnel soignant n’acceptait pas de voir ses plans ludiques
dérangés pour un sou. L’accusation est loin d’être saugrenue quand on analyse
les déclarations de la maman endeuillée.
Ce dont il est cause, ici, donc, c’est l’inconscience
professionnelle qui gangrène de plus en plus le service public, c’est le
bafouement de la dignité humaine devenu règle de comportement du commun des fonctionnaires,
tous corps confondus : administration, justice, sante et sécurité.
Qu’est-ce que le procureur attend pour s’autosaisir de cette
affaire qui pue l’homicide ou en tout cas une non assistance à personne en
danger ? Et mettre tout ce beau monde au gnouf ? En attendant d'y voir plus clair comme il le fait avec les badolos fils de badolos....
Le ministre de la Sante,
Abdoulaye Diouf Sarr, doit déjà avoir mesuré l’étendue du travail de
restructuration du secteur moribond de la sante qui l'attend. Lequel secteur est miné par la
morgue d’un personnel médical outrageusement irrationnellement servi par l’ancienne
ministre de la sante qui confondait, en tout, mouton et bouton ! la plus belle structure ne reflète que le visage de ses occupants.... Un indice...
Nous sommes de plus en plus
fragiles dès lors qu’il s’agit de la misère du service public sénégalais... La
frustration de voir des politiciens sans aucune activité réelle s’accaparer
honteusement du pécule national ( le bonhomme président se retrouve avec un budget
de plus de 7 milliards mensuels pour on ne sait quoi !) y est sans doute
pour quelque chose.
La caisse noire du bonhomme président pourrait servir pour cette fois ci à assurer des obsèques décentes a cette jouvencelle morte martyre.
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