Pour sa dernière apparition sur la scène politique, le leader de l'opposition n'y est pas allé de main morte.
Du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, il a conquis la sympathie de beaucoup de sénégalais et de sénégalaises de tous âges et de toutes conditions au grand désespoir de la mouvance présidentielle.
Plus que jamais, donc, il est l'icône incontestée de l'opposition et l'ennemi à abattre n°1 de notre despote mal éclairé et ses courtisans malfaisants.
En Afrique, le pouvoir n'a pas peur que de la reddition des comptes mais redoute surtout d'avoir à être traité comme il l'a fait avec son opposition.
On comprend, dès lors, l'effroi qui habite le plus grand irrascible et méchant humiliateur devant l'Eternel ainsi que la frousse de sa servile valetaille.
Mais c'est dans la peur que le génie maléfique de l'esprit tordu d'un tel chef se manifeste.
Rien n'y fera, du coup, Ousmane Sonko va passer à l'échafaud et son parti Pastef dissous !
Peu importe la manière, holdup electoral ou forfaiture juridique ou encore complot, l'armée a été expressément prépositionnée en renfort décisif de la police et de la gendarmerie suréquipées pour tuer les jeunes "rebelles" et "terroristes" pastéfiens, humilier tous les troubleurs de l'ordre despotique méga-cupide.
Peu importe les conséquences, couvre-feu... état d'urgence ?, il est désormais acquis pour sûr que ce pays n'a jamais reposé sur quoi que ce soit de solide au vu de la déconcertante facilité avec laquelle cette dictature prospére inexorablement amoralement sans grand cas de conscience.
Nous tirons en tout état de cause le chapeau à Yeewi Askanwi pour avoir restauré le caractere festif de la campagne electorale et reconcilié beaucoup avec la politique.
Bravo à Ousmane Sonko pour cette charmante campagne....A Allah jalajalahou ne plaise, rien n'est vain.
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