L'humiliation de l'adversaire politique, au demeurant bien ancrée dans nos moeurs politiques, connait un usage exponentiel chez notre despote mal éclairé définitivement perdu dans les abysses de la tentation autocratique.
Il ne peut dès lors s'empêcher d'appliquer à outrance ce qui est devenue sa seule loi pour son compte personnel mais aussi pour sa clientèle. Pour l'exemple et pour espérer se réapproprier l'initiative du jeu politique...
Il n'en reste pas moins qu'aussi sombre soit cette fétichisation de l'humiliation, il est des cas que nous ne pouvons pas et surtout ne voulons pas comprendre.
Que cherche-t-il, en effet, à travers cette humiliation méthodique et implacable de Cheikh Bara Doly ?
Rien ne doit plus nous étonner de toute façon. Après qu'ils aient osé faire ce que personne n'a osé faire avant eux...
Apres s'être efforcés en vain à affamer le peuple malien pour une question d'idéal de loi alors qu'ils peinent eux-mêmes à respecter les lois réelles nationales et communautaires, les dirigeants de la CEDEAO, la partie la plus absolument miséreuse de la planète terre, font volte-face.
La règle est ainsi respectée, la méchanceté est l'arme des faibles. Parce que bien évidemment, c'est par faiblesse qu'ils n'élèveront jamais leur voix contre les massacres et persécutions de nos frères musulmans en Birmanie, Inde, Chine. Tout autant que celui des chrétiens en Afghanistan, Corée du Nord ou Pakistan.
Les pays arabo-berbères n'ont que trop raison par le biais de la morgue de leurs ambassadeurs de prendre les négres pour des choses.
Les africains noirs sont-ils maudits ou sont ce leurs dirigeants ?
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