mercredi 2 avril 2014

LES PLEURS D’UN AGONISANT


Couché dans son lit de mort
Son âme remplis de remord
Les affres de l'agonie dans le corps
L'agonisant pleurait son sort

Dans le Château au milieu du décor
L'agonisant dans les douleurs de la mort
Regrette ses richesses et son or
Qui deviennent futiles à la mort

De ses yeux pétillant couleur de trésor
En sortent des larmes de remord
Et sa peau dure comme un fort
Devient pâle comme celle des porcs

Il se tourne au sud et au nord
Il se ramasse sur lui-même et se tord
Les larmes aux yeux et le frisson au corps
L'agonisant pleure son sort

L'agonisant dans un dernier effort
Et malgré les affres de la mort
Sortait de ses yeux de mort
Les dernières larmes de son corps

Son corps inerte dégageait de ses pores
Des sueurs froides qui venaient en renfort
Aux larmes mourantes qui sortaient encore
De ses yeux mi-clos rougis par l'effort

De lui même, il en était hors
Une brise de mort soufflait dehors
Le navire de la mort signifiait d'abord
Que l'âme tôt ou tard embarquerait à bord


Bientôt l'âme atteint son essor
Elle s'échappa de se corps
Comme éjectée par un ressort
L'agonisant était mort

Au près de lui son coffre-fort remplis de lingot d'or
Ses terres, ses plantations, le château et son décor
L'agonisant gisait au milieu de tous ses trésors
Dans la recherche de la richesse, il bâtit le record


Malgré ses richesses et son or
Il fut incapable d'arrêter la mort
Dieu l’a dit haut et fort
Que chaque âme goûtera à la mort

Tout mortel a un commun sort
Une vie pour une mort
(par CEREFPI)

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