Les
partisans du bonhomme président Maky Sall auront brillé par leurs absences dans
les messes noires organisées, ça et là, pour commémorer le deuxième
anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de leur mentor. Ni son
parti encore moins ceux des nombreux alliés…
C’est
quand même extraordinaire que la galaxie présidentielle si fournie en
personnalités bouillantes tienne bouche cousue à l’occasion de ce haut moment
de communication pour dresser un bilan d’étape des réalisations du régime
d’autant plus que c’est elle-même qui nous avait donné rendez vous l’an passé à pareil moment prétextant qu’un an c’était trop court pour entamer les
réalisations promises au cours du quinquennat.
Ce
manquement, avouons-le tout net, pourrait être un aveu de taille. Ne révèle-t-il pas que les partisans du
bonhomme président savaient pertinemment que c’était peine perdue ? Toute
communication ne serait que verbigération aux oreilles du peuple !
C’est
ce que sans doute ce que l’opposition a également compris… au point de ne pas
éprouver le besoin de sortir la grande artillerie verbeuse.
Seuls
le premier ministre Aminata Toure, toujours sur la sellette, et quelques seconds couteaux du
gouvernement se sont résignés à monter au créneau.
Seulement, la
rengaine du Premier ministre n’a pas suffi malheureusement pour inverser la
vapeur.
En
faisant l’impasse sur les questions essentielles de vision et de logique dans
la direction du pays, en privilégiant les jeux de mots puérils, en invoquant de
façon aberrante le Plan Sénégal Emergent qui ne connaitra un début d’exécution
dans le meilleur des cas qu’en 2015, elle n’a fait, au fond, que confirmer que
la locomotive file droit vers l’abysse.
Tout
ne semble pas perdu pour autant si le bonhomme condescendait à entendre raison.
La gestion solitaire du pouvoir doit
finir pour de bon. Il faut promouvoir le dialogue ou disso ou penco, seul gage
de rupture !
Il
faut pour cela qu’il se pose les bonnes et simples questions, accepte d’écouter
notamment Me ElHadj Diouf et abhorre tout comportement qui ne soit humble.
C’est
juste parce que nous n’osons pas que les choses sont difficiles.
Lorou Adama GAYE
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