mardi 18 juin 2024

LE SECRET DU CHANGEMENT...

Une nouvelle espèce politique faisait son apparition à Laf ! 

Etait-ce la germination des graines de l'émergence wouya wouya ?  

Ou alors le phénomène était il lié à une sorte de féralisation de la vermine ?

Pour l'instant, il serait hasardeux de les nommer une à une tant on avait du mal en face d'autant de variétés... 

Parce qu'il faudrait d'abord, bien évidemment, savoir si ce marronnage était une cause liée à la nature profonde - quoique cristallisée autour d'une haine coriace contre le gourou - des différentes composantes de la vermine ou la conséquence d'un traumatisme qui procède de la fuite du monstre. 

Dans tous les cas, il y en avait des agités qui avaient rompu leur laisse, des désemparés qui avaient perdu le nord, des névrosés victimes d'un sevrage brutal... sans oublier les délurés suprémacistes et les voyous démasqués. 

Cette ambiance exceptionnelle de haine en tant qu'hypocentre de son pouvoir parlait beaucoup trop fort à Satan. Lequel concédait bien avoir perdu une bataille sans toutefois s'avouer vaincu... 

Les jababus étaient-ils les seuls à voir les premières lumières qui poignaient à l'horizon si proche, pourtant ? 

Il y avait alors vraiment de quoi s'apitoyer sur ces cerveaux fichus qui, sans vergogne se partageaient nos bobards !

Les lafiens allaient-ils à nouveau jouer aux lâches observateurs au lieu de manifester leur autorité ? 

Leur compréhension affective était elle encore l'attitude la plus indiquée en cette période où l'on pouvait considérer à juste titre que le gourou avait fait sa part du colibri ? 

La protection jalouse de leur pouvoir ne devrait-elle pas se transporter sur le terrain de la fusion affective avec les haillonneux ?   

Mais encore et surtout, le jeune barbu ne serait il pas comblé par cette franche conjonction autour de cette révolution politique pacifique dont il lui échevait le redoutable honneur de parachever ? 

Le secret du changement, désormais, résidait plus dans l'amplification de cette formidable énergie haillonneuse que dans la lutte contre l'ancien système.  

Oui, le système judiciaire n'était pas seulement qu'un enchevêtrement sacré de lois écrites et non écrites. 

Des mains hideuses parmi la marmaille et la racaille avaient fait le choix très clair de faire partie des bandits, venant ainsi en renfort à la vermine. 

Des esprits sinistres avaient ainsi profané les lois, souillé tribunaux et prisons et avili brigades et commissariats au service zélé de la cause malheureuse du monstre. 

Leur présence incommodait toujours et outrait au plus haut point. 

Et  chaque jour supplémentaire retardait la cicatrisation des plaies  béantes causées par leur infamie impardonnable et inoubliable. 

Sauf  à les mettre hors de la vue des vrais humains !

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