mardi 28 mai 2024

AU NOM DE LA RESUSCITATION....

Sa sale majesté raciste et Tonton, malgré leurs relations détonnantes, avaient décidé de faire cause commune. Ils avaient tapé du poing sur la table de l'ancien monstre. 

Il s'en était fallu de peu que ce dernier  n'avale son mégot de travers. Il se rendait à l'évidence, le gourou n'avait jamais enterré la hache de guerre ! 

Ses cavaliers haineux, tétanisés, avaient encaissé le choc. L'ancien monstre les avait définitivement abandonné. Ils allaient devoir lire  tout seuls comme de grands garçons les lignes de l'histoire qu'ils avaient écrite en toute symbiose avec lui, pourtant. 

Le désespoir est le suicide du coeur. Au gré, donc, des suicides individuels pour la résurrection collective, les plus téméraires allaient être sacrifiés...    

Mais il y avait aussi les écervelés qui aveuglés par la haine, qui taraudés par la peur tels Judas le plus grand traitre de Laf, le Mamba noir au coeur noir aussi noir que le charbon de bois et les deux bâtards, le petit maure et le poussin de condor, qui conféraient autour d'un secret projet d'aller beaucoup plus loin !      

C'est que malgré que la hargne avec laquelle le jeune barbu et le gourou défendaient la cause haillonneuse avait beau forcer le respect, soupesée et jaugée qu'elle était par le monde entier, rien ne montrait qu'ils soient prêts à payer le prix, forcément élevé, du parachèvement de la révolution quand bien même pacifique qu'ils avaient initiée... 

Le branle bas de combat contre les narcotrafiquants, les prévaricateurs, les exploiteurs et les ennemis de la liberté avait besoin davantage d'implacabilité... Un esprit malfaisant, une brebis galeuse méritait-il le salut ?

De longs nouveaux paragraphes risquaient de s'ajouter au manuscrit de science politique tant attendu. Il ne s'agissait plus, en effet, de réinventer, non sans prétention, des procédés conçus il y a bien longtemps ou d'appliquer des recettes utilisées ailleurs.

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