mardi 18 février 2020

EN OTAGE...

Non ne n'est pas une bêtise. Elle l'aurait été même qu'elle ne nous surprendrait pas... 

Ca serait plutôt un comble de méchanceté que de vouloir forcer la reconnaissance à ce point. 

Oui, cette folle proposition de la dame Yayboy qui, de visu, n'en revient toujours pas de disposer d'une caisse noire, de faire élire le maire de la capitale ne saurait être  interprétée autrement !

Le courage ne court pas les rues, constatons-le. Cette peur du pouvoir de cohabiter avec un maire de la capitale issue de l'opposition est très malsaine. 

C'est la marque d'un esprit antidémocrate donc dictatorial, c'est à dire une pensée cherchant à imposer le larbinisme au prix d'une extrême violence à l'occasion.

C'est exactement la réalité que nous renvoie le mouvement politique présidentiel au sein duquel un groupuscule, à visage découvert, commande l'omerta sur les velléités de troisième mandat prêtées avec insistance au sultan président et premier ministre, scrute les moindres faits et gestes des personnes suspectées ambitieuses pour les persécuter et qui, rusant de subterfuges, ordonne le non recommandable à des responsables politiques qui exécutent sans broncher.

Ce groupe se réclamant des cercles les plus intimes du pacha, prêche par un excès de zèle qui lui confère une certaine incontrôlabilité. Il tient tout le monde en otage. 

Peu s'en faut, il a déjà réussi son coup d'essai... Le premier mandat fut ainsi de sept ans !

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