vendredi 28 février 2020

BANLIEUE OU PROVINCE ?

L'ambiance de fin de règne s'est bien installée au Senegal... Rien n'y fera... 

L'histoire a commencé avec le Président Diouf qui malgré ses plusieurs mandats n'aura quitté le pouvoir qu'en échouant à conquérir un deuxième mandat. Elle a bégayé sous la forme d'une comédie avec le Président Wade en 2012. Sa répétition risque d'être tragique en 2024.   

C'est que contournant sa propension naturelle à régner par la violence contre ses adversaires, le péril a jailli du propre entourage de notre monarque républicain.

Il fera face, sans aucun doute à ses lieutenants qui se rebellent autant pour manifester leur désaccord contre la tentation d'un troisième mandat que pour refuser un schéma de succession non agréé.

Il s'agit donc, ici, d'avertir les futurs candidats parce que l'héritage de Sa Majesté Ni WiNi Non n'étant pas des plus reluisants, sa gestion n'en sera que plus problématique.

Nous n'avons pas besoin de nous étendre outre-mesure sur la situation intérieure délétère. La question du partage équitable du butin entre toutes les couches sociales sera au cœur de l'action. Toutefois, le futur président aura beaucoup à défaire pour nous rendre notre identité pour espérer  avoir une place.

Bien malin, en effet, qui sait si le Sénégal est une banlieue française, un protectorat turc, une province marocaine ou un marché chinois...

Mais à l'extérieur, le challenge c'est d'étouffer cette perception grandissante d'une tendance interventionniste sénégalaise qui habite nos voisins immédiats.

Les manœuvres ayant abouti au départ de Yaya Diamé du pouvoir en Gambie s'apparentent effectivement de façon évidente à celles en cours pour l'installation de Umar MBALLO à la tête de la Guinee Bissau.

Que Dieu assiste le Senegal, qu'il ne devienne pas le mauvais lieu à la merci des voleurs de trône alléchés par les effluves de gaz et de pétrole...

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