mercredi 17 mai 2017

PARDON...

Le langage humain est un champ inépuisable de trésors. L'un deux, quand bien même lassante resucée de la routine quotidienne et dans toutes les langues du monde, a le sacré don de panser les plus vilaines blessures, de tempérer les colères les plus violentes, bref, de rasséréner n'importe qui :
je veux parler du mot PARDON.

Nous ne devrions donc pas tomber des nues que ses plus farouches pourfendeurs demandassent pardon à Maitre Wade et lui manifestassent leurs regrets amers de l'avoir combattu. c'est inédit dans notre histoire démocratique.

On ne doit jamais regretter un combat politique, cependant. 
Si la conjoncture passée vaut mieux que celle présente, cela on ne pouvait guère le prévoir.
Si les tenants actuels du pouvoir incarnent moins de vertus que leurs prédécesseurs, c'est faire preuve d'honnêteté que de reprendre le combat... les principes ne tarissent pas..

Nos encouragements vont naturellement à une valeur sure de la politique sénégalaise, Barthelemy Dias, pour peu qu'elle acceptasse de se hisser spirituellement.

Seul est grand celui qui a su transformer la voix du vent en un chant que son propre amour a rendu plus doux.... Merci Khalil Gibran !

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