mercredi 31 mai 2017

DU CHAT CENSEUR

Caricaturer au sens propre le bonhomme président Maky Sall est donc un délit, comme la demoiselle Ouleye Mane vient de l'apprendre à ses dépens...   

Quel sera le sort de ces milliers de personnes de plus en plus nombreuses, y compris dans son palais, qui ne s'embarrassent plus de principe pour le caricaturer au sens figuré, lui et sa gouvernance ?

C'est triste de constater les dégâts causés par les pouvoirs exorbitants conférés par les Constitutions des pays africains sur leurs présidents...

Il m'est avis qu'il ne faudra pas une seule mais plusieurs nouvelles prisons pour embastiller tout ce beau monde coupable de crime de lèse-majesté...

S'il en ainsi, les souris peuvent continuer à danser car le chat est autrement plus occupé à laisser des empreintes éléphantesques, des masses sans forme.

Faudrait-il houspiller la censure ? Cette censure dont Hugo sentait l'haleine immonde, voyait les ongles noirs et caricaturait comme cette chienne au front bas qui suit tous les pouvoirs, vile, et mâchant toujours dans sa gueule souillée ?

Et leurs auteurs, pardi ? Il faut les mépriser tout simplement.

Nous venons d'apprendre que les faits incriminés dépassent, en fait, la simple caricature. c'est plutôt une photo montée incroyablement obscène. Cet acte ne peut dénoter que la vilenie de ses auteurs... Nous espérons que la justice ira jusqu'au bout pour que nos valeurs culturelles restent sauves, que l’intégrité morale de tout citoyen sénégalais soit tout simplement inexpugnable...  

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