mardi 19 février 2019

LA CHARRUE ET LES BOEUFS.

Dans une carole éperdue cadencée par le pofigisme ambiant, le candidat sortant a beaucoup promis et les candidats opposants beaucoup pourfendu.... pour nous pondre un tableau d'une réalité bouleversante de laideur...

La justice ne satisfait pas, l'éducation est dans un piteux état, la santé publique s'éteint sûrement, la gestion des deniers publics est calamiteuse, le gouffre entre la capitale et les villes, entre les villes et les campagnes s'amplifie à grande vitesse . 

C'est une vraie catastrophe que d'en arriver à oublier à ce point la superstructure d'un pays. A-t-on mis la charrue avant les boeufs ? Ou est-on entrain de tuer les boeufs qui tirent la charrue ?

A n'y prendre garde, on peut bien vendre la peau de l'ours sans l'avoir tué... tant notre commun vouloir de vie commune est sapé dans ses fondements essentiels et ses équilibres rompus aussi grossièrement... 

Cela fait beaucoup et tellement qu'il est devenu inacceptable de poursuivre cette politique débridée de construction tous azimuts d'infrastructures dont la maintenance est hors de notre portée technique et financière pour se remettre à (re)bâtir la nation sénégalaise, but qui demeure le viatique de la politique, le sacerdoce du politicien.

C'est incroyable qu'aucun candidat n'ait songé à nous toucher un simple mot sur l'utilisation de la manne finaanciere faramineuse escomptée de l'exploitation de nos pharaonesques gisements de petrole, de gaz et de zircon.

Un projet de société sérieux ne peut immémorer cette donnée capitale intangible qui structurera le quotidien des sénégalais à partir de maintenant.

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