dimanche 17 février 2019

D'HIER A AUJOURD'HUI...

Les campagnes électorales se suivent et se ressemblent au Sénégal, c'est le moins que l'on puisse dire et la présente ne déroge point à la règle.

La différence reste criarde entre le candidat-sortant et ses challengers. Il faudra encore repasser pour voir les candidats ayant cotisé la même somme, être placés sur le meme pied : bénéficier des mêmes avantages et soumis aux mêmes obligations.

La candidature présidentielle est quand même un statut spécial dont l'éphémérité n'enlève en rien la solennité. Mieux, elle tire toute son importance du contexte de grande névralgie sécuritaire qui lui est inhérente. 

Le candidat sortant n'arrive toujours pas à se démarquer de son statut de président. Habitué des bains de foule durant son magistère, il se livre, poings et pieds liés, aux spécialistes du convoyage onéreux au benefice douteux de foules pour composer l'assistance de ses meetings non moins dispendieux.

 Les opposants se singularisent encore par des caravanes hétéroclites sillonnant bourgs et bourgades du pays pour semer de manière aléatoire la bonne parole...

La fin de la campagne fait poindre la lassitude et à mesure que le jour J approche, elle signe la fin des discours stéréotypés pour laisser place aux déclarations viriles.

Et comme par le passé, les appels immuables au calme et à la sérénité de l'Eglise font face à l'emiettement partisan du clergé musulman soumis à rude épreuve par les conflits d'interêt entre héritiers. 

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