Tout
le monde n’y a vu que du feu !
Le sacré bonhomme président Maky Sall est vraiment un grand joueur, très rusé, capable aussi des plus grosses entourloupes.
Son
referendum s’est avéré une vraie farce morale au détour de laquelle il nous a
fourgué, dans les faits, une présidentielle court-bouillon.
Même
les techniciens du droit se tiennent pantois car un référendum dans les règles
de l’art aurait consisté à poser autant de questions que le nombre d’articles
révisés ou introduits par rapport à l’ancienne mouture constitutionnelle.
C’est
sans doute un signe supplémentaire qu’il a été à la bonne école tartuffe du Président
Wade.
Mais, rira bien qui rira le
dernier !
Les
oracles, dont il affriole grandement au demeurant, sont formels sur ce cas
précis : en vérité, il a joué et perdu… car il ne récolte, au finish, qu’un
second mandat de deux ans !
Un
chef ne doit jamais être euphorique car son propre est d’agir. Or l’acte
euphorique aboutit toujours à des remords.
Telle
cette décision incompréhensible d’accueillir des anciens bagnards de
Guantanamo, victimes notoires de la répression bushienne, sur le sol
sénégalais.
S’ils
sont libérés de toute charge, alors pourquoi ne pas les laisser regagner leur
pays d’origine ou tout au plus, vaquer a leurs occupations en toute liberté. Y
compris vadrouiller à travers le territoire américain !
En
vérité, cette démarche de Barack Obama est attentoire à la dignité humaine de
ces injustement accusés de terrorisme et abusivement emprisonnés…
En
l’état actuel des choses, prendre part au règlement de ce problème revient à se
rendre complice d’une infâme désinvolture et souiller notre pays de manière
impardonnable !
Telle
l’organisation du forum sur l’administration pour réclamer à cette dernière d’être
simple et accessible.
Sans
perdre de vue que prendre une initiative d’une telle ampleur, à mi-mandat, est
sujette à caution.
La forme ainsi que le fond n’y sont guère.
Comment un
président se prétendant porteur d’une vision de rupture ait pu être aveugle
jusqu’ici, être autant peu soucieux de la part de l’Administration dans
la concrétisation de ses aspirations quand on sait que l’abondance est le
fruit d’une bonne administration…?
Les
couacs qui ont émaillé cet évènement dénotent, autant par leur nombre et
l’agacement qu’ils ont suscité, que le bât blesse principalement à ce niveau ;
pour dire que tout doit être reformé dans cette administration, sinon repensé intégralement.
Pour
résumer, la reforme de l’administration aurait du être le premier point à
inscrire dans l’agenda présidentiel pour la préparation du terrain à la mise en
œuvre efficace de sa politique de Yonnu Yokute, PSE ( qui sait, à
présent ?).
Et pourtant,
la décision de confier le PDUC à l’UNICEF aurait pu en être l’élément catalyseur….
Le
sacré bonhomme président Maky Sall ne nous aura-t-il donc vendu que du vent ? Ouiais,
quand la parole donnée compte pour du beurre !
Joseph GOMIS
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