mardi 12 avril 2016

DE L'EUPHORIE QUI AVEUGLE !

Tout le monde n’y a vu que du feu !

Le sacré bonhomme président Maky Sall est vraiment un grand joueur, très rusé, capable aussi des plus grosses entourloupes.

Son referendum s’est avéré une vraie farce morale au détour de laquelle il nous a fourgué, dans les faits, une présidentielle court-bouillon.

Même les techniciens du droit se tiennent pantois car un référendum dans les règles de l’art aurait consisté à poser autant de questions que le nombre d’articles révisés ou introduits par rapport à l’ancienne mouture constitutionnelle.

C’est sans doute un signe supplémentaire qu’il a été à la bonne école tartuffe du Président Wade.  

Mais, rira bien qui rira le dernier !

Les oracles, dont il affriole grandement au demeurant, sont formels sur ce cas précis : en vérité, il a joué et perdu… car il ne récolte, au finish, qu’un second mandat de deux ans !

Un chef ne doit jamais être euphorique car son propre est d’agir. Or l’acte euphorique aboutit toujours à des remords.

Telle cette décision incompréhensible d’accueillir des anciens bagnards de Guantanamo, victimes notoires de la répression bushienne, sur le sol sénégalais.

S’ils sont libérés de toute charge, alors pourquoi ne pas les laisser regagner leur pays d’origine ou tout au plus, vaquer a leurs occupations en toute liberté. Y compris vadrouiller à travers le territoire américain !

En vérité, cette démarche de Barack Obama est attentoire à la dignité humaine de ces injustement accusés de terrorisme et abusivement emprisonnés…

En l’état actuel des choses, prendre part au règlement de ce problème revient à se rendre complice d’une infâme désinvolture et souiller notre pays de manière impardonnable !

Telle l’organisation du forum sur l’administration pour réclamer à cette dernière d’être simple et accessible.

Sans perdre de vue que prendre une initiative d’une telle ampleur, à mi-mandat, est sujette à caution. 

La forme ainsi que le fond n’y sont guère. 

Comment un président se prétendant porteur d’une vision de rupture ait pu être aveugle jusqu’ici, être autant peu soucieux de la part de l’Administration dans  la concrétisation de ses aspirations quand on sait que l’abondance est le fruit d’une bonne administration…?

Les couacs qui ont émaillé cet évènement dénotent, autant par leur nombre et l’agacement qu’ils ont suscité, que le bât blesse principalement à ce niveau ; pour dire que tout doit être reformé dans cette administration, sinon repensé intégralement.

Pour résumer, la reforme de l’administration aurait du être le premier point à inscrire dans l’agenda présidentiel pour la préparation du terrain à la mise en œuvre efficace de sa politique de Yonnu Yokute, PSE ( qui sait, à présent ?).  

Et pourtant, la décision de confier le PDUC à l’UNICEF aurait pu en être l’élément catalyseur….

Le sacré bonhomme président Maky Sall ne nous aura-t-il donc vendu que du vent ?   Ouiais, quand la parole donnée compte pour du beurre !

Joseph GOMIS

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