lundi 21 mars 2016

DU PROCHAIN REFERENDUM...C'EST PARTI !


Le « oui » l’emporterait ainsi donc sur une courte tête !

C’est la bérézina,  toutefois, car la tradition consacrée en matière constitutionnelle s’accommodait plutôt de taux stakhanovistes au vu de l’importance de l’enjeu.



Les résultats dénotent également une maigre adhésion populaire au projet constitutionnel. La nouvelle constitution se voit ainsi frappée d’une tare congénitale et cette faiblesse présage, à tous égards, que nous sommes loin encore d’en avoir fini avec les révisions constitutionnelles au Sénégal.

Mais ils sont aussi un désaveu pour notre sacré bonhomme président, Maky Sall. Nul doute à avoir qu’au delà du flou artistique entourant la rédaction des nouveaux articles, c’est  son comportement sectaire particulièrement méprisant envers l’opposition, sa précipitation suspecte à organiser le scrutin comme s’il avait le feu aux trousses, son implication ridicule avec des pas de danse maladroits en compagnie de son épouse balourde et l’orgie de moyens déployés qui sont sanctionnés !  

C’est qu’en battant personnellement campagne le sacré bonhomme président a engagé sa propre responsabilité. A mi-mandat, le verdict populaire est sans appel.

Les responsables politiques dissidents de sa mouvance et de l’opposition ont de quoi et avec qui se consoler… 

Les cas avérés d’achat de conscience de la part des responsables de la mouvance présidentielle ainsi que le trafic d’influence notamment du ministre des micro-financements relevés sur toute l’étendue du territoire national nous désole du fait que chaque pouvoir reconduit les mêmes pratiques abjectes et refusent de tirer les enseignements du passé.

Les rodomontades des responsables de son écurie, dont les nouveaux venus aux ambitions demesurées, victorieux dans leur zone d’évolution pour légitimes qu’elles soient, cachent difficilement, cependant, les déconvenues électorales survenues dans des endroits hautement symboliques.

Le rejet massif de la nouvelle constitution par la ville sainte de Touba ne devrait pas être mis sur le compte d’un quelconque responsable politique.

Il s’agit d’une faillite de la vaste offensive de charme déclenchée en faveur de l’entourage du marabout ; son porte parole qui n’a pas osé aller voter avait pourtant reçu un véhicule tout-terrain de luxe pour se rendre aux champs !!!

La cause en est que le sacré bonhomme président tarde à respecter sa parole donnée au saint homme de Touba ?!


Encore un autre reni ? Décidément !

Gabriel Bampassy

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