Le sacré bonhomme président, Maky Sall, est devenu un
grand adepte des ballades.
L’une de ses dernières qui l’a conduit avec sa cour aux
Etats unis a particulièrement attiré notre attention.
Un personnage de marque déteignait remarquablement, en
effet, dans cette vadrouille présidentielle familiale et politicienne :
Monsieur Amadou Ba, ministre de l’Economie et des Finances.
Cette présence est un signe incontestable de la place
importance prise désormais par l’argentier du pays dans l’entourage présidentiel.
Il est clair, bien entendu, que l’argentier ne doit pas cette position, ou si peu, à sa victoire électorale (lors du referendum !!!!) aux Parcelles Assainies.
Cette ascension fulgurante de Amadou Ba démontre plutôt, si besoin en est, aux plus sceptiques, l’étendue et l’efficacité de l’influence de Farba Ngom, griot attitré du président qui a déployé une stratégie redoutable pour y parvenir.
Cette ascension fulgurante de Amadou Ba démontre plutôt, si besoin en est, aux plus sceptiques, l’étendue et l’efficacité de l’influence de Farba Ngom, griot attitré du président qui a déployé une stratégie redoutable pour y parvenir.
Le choix présidentiel est donc loin d’être anodin car
il marque, à notre avis, une prise de position dans cette guerre larvée que se
livrent deux proches du président : le ministre des finances et le
ministre de l’intérieur.
Cette préférence présidentielle écoeure quand on se
rend compte que le sacré bonhomme président prend partie dans un duel fratricide à défaut de siffler la fin de
la recréation !
Nonobstant que ces rivalités larvées qui minent le
camp présidentiel sont, à s’y méprendre, des avatars d’une guerre de succession
avant l’heure qui fragilise l’institution présidentielle et par voie de
conséquence, l’Etat…
Le sacré bonhomme serait un pyromane qu’il ne s’y
prendrait pas autrement !
Ceux qui prêchent la paix sociale pourront donc
repasser.
L‘ébullition des fronts politique et social est une
option savamment calculée par le bonhomme président. ?!
En faisant fi de façon aussi cavalière des leçons de l'histoire politique récente du Senegal, quelle preuve de courage, devrait-on dire ?
Sauf que le courage c’est le prix que la vie exige
pour accorder la paix !
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