La bousculade dramatique qui a émaillé le pèlerinage à
la Mecque avec son cortège de morts et de blessés est arrivée comme un cheveu
dans la soupe.
La communauté musulmane se serait bien passée de cette
tragédie en ce moment où l’image de l’islam est ternie par des querelles
intestines entre sunnites et chiites d’une part et d’autre part froissée par
son message dénaturé par des hordes de
fous furieux nostalgiques d’un passé escamoté à dessein !
Ce deuil cruel a suscité une vive réprobation au sein
de la Oumah islamique aujourd’hui unanime à revendiquer une gestion plus
consciente de ce très grand événement même s’il subsiste la question
cruciale de son application effective étant entendu que l’Arabie Saoudite est
un pays souverain, exagérément couvé par tous les pays nantis du globe pour ses
énormes richesses en pétrole !
Sans doute que ces images insoutenables de bulldozers
entassant des centaines de morts dans des camions bennes ainsi que le nombre
faramineux de personnes dont on est sans nouvelles depuis, en braquant contre
cette gestion scandaleuse, feront vaciller les récalcitrants !
Il est insolite qu’aucun dirigeant
africain n’ait juger necessaire de relever les piques assassines du roi saoudien, rejeton d’usurpateur, selon
qui : « Pour des africains, mourir loin d’Ebola et le ventre plein
est une bénédiction » et plus encore quand ses collaborateurs ont osé
rejeter la faute sur l’indiscipline notoire des pèlerins africains.
Alors qu’il est parfaitement établi que
c’est le cortège de son fils, sacrilège en soi parce que rompant avec l’égalité
des croyants en Dieu (cf. le dernier sermon du prophète de l’Islam Mohamed
(psl)), qui en est la cause !
Que cette opinion témoigne d’un état
d’esprit canin mais point surprenant de la part d’un aussi vil personnage emblématique
de la curée aux commandes des monarchies pétrolières dont les bases morales
sont définitivement sapées par la luxure, est un fait.
Un autre est qu’il est venu le temps du
renouveau religieux pour les africains. Il ne doit plus être question de subir
et de se taire… il suffit d’être considéré comme des coreligionnaires de
seconde zone de la part de racistes pouilleux !
En vérité, au nom d’Allah, le Grand, dans
ma foi dynamique, je dis qu’un africain n’a rien à faire à la Mecque !
L’argent y dépensé serait beaucoup plus
utile pour la piteuse condition humaine sur le continent.
Soutenir le contraire n’est qu’hérésie et
hypocrisie… Et Allah entend et sait !
Abdallah BEGNINGA
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