vendredi 4 janvier 2013

DU STRESS..



Le stress ou la déprime, peu importe le nom que l’on utilise, est un mot bien entré dans le langage contemporain.

Même si l’abus fétichiste a tendance à le prendre comme un concept fourre-tout dans tous les domaines d’activités et chez tous les êtres animés, il exprime bien un mal moderne. Qui fait du stress un vrai fléau des temps modernes ou, mieux encore, une maladie moderne au vu de sa convocation permanente dans les diagnostics des thérapeutes.  

Ces derniers indiquent le stress comme principal responsable de tous les désagréments de santé fort nombreux actuellement et à priori inexplicables ou à peine expliqués. Mais cela n’en fait pas un alibi commode.

C’est bien plutot parce que  le stress fait référence à des catégories mentales voire psychologiques, rétives à l’exploration médicale, puisqu’il est établi que les maladies modernes sont essentiellment d’origine psychosomatique.

Dès lors, de par sa définition tirée de Wikipédia à savoir « l'ensemble des réponses d'un organisme soumis à des pressions ou contraintes de la part de son environnement. Ces réponses dépendent toujours de la perception qu'a l'individu des pressions qu'il ressent », le stress peut s’appréhender globalement comme une manifestation jaculatoire des problèmes d’adaptation de l’homme, la plante ou l’animal à son environnement.

Son ampleur notamment chez les humains mesure juste une situation de mal être dramatique. Les pressions sont  beaucoup trop nombreuses sur l’homme, de nos jours et elles sont les unes plus sibyllines que les autres.

Ce trop plein de pressions entraine des frustrations de l’âme et crée ainsi un biais qui enraye l’harmonie interne puis externe.

Le stressé sait juste qu’il est stressé mais il est incapable de dire pourquoi il est stressé ou alors il se méprend sur les causes réelles. Il confond, comme qui dit, la proie et son ombre, la cause et la conséquence, l’apparence et la réalité, l’existence et l’essence…

C’est que la raison logique est incapable de saisir les nuances et subtilités de l’harmonie. Sur le chemin éprouvant de notre évolution vers le futur que nous nous sommes tous mis à craindre sauf quelques illuminés, nous avons brûlé cette capacité.
C’était le pouvoir de l’âme, son réflexe !

Le stress serait donc la tristesse de l’âme, il exprimerait alors la nostalgie de ce pouvoir d’auto-saisine propre à l’âme et qui lui permet de garder les pieds dans le cours de la vie…..

C’est pourquoi à défaut de pouvoir guérir le stress, l'on cherche à savoir le gérer… Et cela ne suffit guère !
                                                              Jean Marie MENDY

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