vendredi 24 juin 2011

TROP BIEN FAIT POUR LEUR G.. !


Le pouvoir est chaud ! Il est certainement, comme qui dirait, devenu, en ce moment, une patate chaude entre les pattes de nos dirigeants. Les jeunes sont descendus en masse dans la rue pour éprouver Abdoulaye Wade et sa clique à la mesure principalement de leur incompétence à s’occuper de la chose publique, autant dire des besoins des populations.

Car la protestation contre le projet de la loi constitutionnelle instituant la vice présidence n’a été qu’accessoire, mieux le déclic, ou à tout le moins la goutte qui a fait déborder le vase trop plein de frustrations trop longtemps contenues par toutes les couches de la population sénégalaise, singulièrement les jeunes.

Eh oui, aucun leader politique sénégalais actuel n’a la capacité encore moins le charisme de susciter une telle révolte, convenons-en une bonne fois pour toutes. Encore moins de la capitaliser.

C’est la sanction légitime d’une gestion publique à la fois chaotique, ludique, scabreuse et nonchalante !

Oui, un pouvoir qui brille moins par ses réalisations que par ses promesses, moins par son efficacité que par son superbe, moins par sa proximité que par son insolence.

La responsabilité en incombe au Président Wade. A l’âge de 85 ans révolus, l’on ne peut comprendre que son corps puisse être encore traversé par les frissons juvéniles d’envie de biens terrestres au point de se payer un terrain à un milliard de Francs CFA, cash !

Et l’on passe sous silence ses nombreux voyages, ses acquisitions fantaisistes de palais volants ou de se faire octroyer des droits d’auteurs sur des réalisations du gouvernement…

Une irresponsabilité criarde qui a mis notre république à nu, qui a jeté le pouvoir par terre.

Ce comportement présidentiel récurrent, contre-exemplaire de cupidité, a causé beaucoup de dégâts. Il a déteint sur tous ses proches et a irradié l’Etat, à tous les échelons, au point de rendre notre société meurtrie par tant de voracité de la part de ses mandataires.

Et je crois qu’il est à présent trop tard pour Abdoulaye Wade, bien trop tard pour lui et son régime pour essayer de redresser la barre. Il est tombé trop bas, le présomptueux président prétendument "le plus diplômé du Caire au Cap" et quel gâchis !

Quand on arrive à un carrefour jonché de tant de lacunes, tel que l'on figure le Senegal d'aujourd'hui, l’on ne peut plus parler que d’incompétence. Il ne fait aucun doute que Wade a atteint son seuil d’incompétence.

Il ne lui reste qu’une issue honorable. Celle de démissionner et d’organiser des élections anticipées.

Mangoné Sall cilpdak@yahoo.fr

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