vendredi 6 janvier 2023

IDEAL REPUBLICAIN EN SURSIS...

Le gourou croyait dur comme fer que cette nouvelle offensive du monstre allait être la der qui allait sceller le verdict de leur combat. 

A la guerre comme à la guerre, il avait battu le rappel des troupes. Il était devenu une pauvre bête traquée engagée à survivre dans ce monde de dingues enragés qui se croyaient investis de la mission de  massacrer honneur et dignité, espoir et idéal républicain au nom de la pérennité de leur pouvoir, la protection de leur sinécure et aussi le sauvetage de leurs fesses. 

Sauf que le monstre était monté au créneau non pas par courage encore moins pour régler le cas du gourou qu'il pensait avoir définitivement maîtrisé mais plutôt parce que sa propre maison brûlait. 

Et l'incendie menaçait jusqu'à sa propre famille ! 

L'opération apocalypse devenait donc une entreprise de chosification, comme dirait Pépère Césaire. 

Il lui fallait être encore beaucoup plus  méchant pour étoffer les rangs de ses larbins et/ou semer le désespoir chez les haillonneux. Trembler ou s'agenouiller... 

Les cibles principales étaient Narcisse et Lady Miminuit.

Ainsi sa nouvelle stratégie était d'inculquer davantage la peur de lui-même, davantage imposer un complexe d'infériorité des lafiens vis à vis de sa famille... Une dynastie ne saurait guère prospérer sans une classe de demi-dieux et demies-déesses, n'est ce pas ? 

Last but not least, il lui fallait beaucoup de sadisme pour parachever l'œuvre : exploser les institutions, confisquer les terres et assassiner les religions. 

Ibliss y perdait son swahili. Voilà le beau bourbier dans lequel ses zélés mais non moins rivaux généraux et leurs troupes maléfiques se débattaient ! 

C'était un innommable gâchis qui le contraignait à revoir ses plans. Cette hypocrisie cosmique, cette mécréance sourde, cette luxure renégate, ç'en était trop pour lui....   

La guerre des lascars battaient son plein. L'onde de choc secouait la cohorte des grands mollassons. La marmaille avait raison de pleurer son sort. Car comment allait-elle s'y prendre pour arbitrer ce combat de mastodontes ? Ou alors survivrait-elle à son noyautage comme la racaille réduite à sa plus simple expression d'ouvriers criminels  ?

Quand les éléphants se battent, seule l'herbe en souffrait en fin de compte.

Les larbins n'avaient, comme toujours, rien compris. 

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