Quelqu'un a dit qu'un verdict ça ne règle rien, ça ne console pas. Mais que parfois, ça purge le coeur.
Deux verdicts, donc, à mille lieues de distance, nous ont interpellé et nous donnent l'opportunité, ainsi donc, de purger nos coeurs...
Ailleurs, c'est Franck Timis qui perd son procès contre la BBC qui avait levé le lièvre de la honteuse prévarication de nos ressources gazifères et pétrolières. Ce verdict emporte aussi comme conclusion logique la culpabilité du frère du Chef de l'Etat qui devrait songer tambour battant au remboursement de 400 000F CFA à chaque sénégalais.
Içi, c'est Madiambal Diagne qui perd son procès contre le juge Teliko... La parole d'un juge étant en elle-même un verdict, donc, c'est un jugement en appel qui a été vidé et par conséquent vaut confirmation... C'est le club des violeurs qui s'élargit d'autant et nous comprenons parfaitement qu'un violeur se démène pour etoffer les rangs de sa compagnie d'infortune.
Nous ne nous pardonnerons jamais d'avoir été naïfs !
Le concours de méchanceté a encore de beaux restes au point qu'il s'exporte. Il ne suffit plus de mendier de l'aide aux partenaires extérieurs pour mener ripaille, leur aide est également requise désormais pour enterrer un rival politique.
Et le montage a lancé une nouvelle bien curieuse manière de chercher un visa...
Les jeunes nouveaux maires, à leur installation, ont tous tendu la main à
notre despote mal éclairé. Il les a royalement ignoré...
Ibn Arabi rapporte qu'aucune religion ne suffit, à elle seule, à rendre compte de la Réalité Divine.
Et notre bonhomme imam apprend, à ses dépens, que l'exécration des corrompus est une réalité bien sénégalaise.
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