Plus aucune des explications du sous développement, jadis doctement déclinées, ne tient plus la route, désormais.
Jadis, partout où que l'on soit sur le continent aficain, les fortunes, si rares au point d'éblouir, ne se retrouvaient guère qu'entre les mains des entrepreneurs et commercants.
La politicaillerie, aux quatre cotés du continent africain, a tout pris pour elle, de nos jours. Le secteur privé est vidé de toute sa quintessence entre la bastille du pourboire et l'echafaud des commissions.
L'idéal engagé au service de la transformation sociale s'est mué partout en impénitente poursuite d'une réalisation personnelle.
Les émeutes insensées qui emaillent le deroulement du nécessaire couvre-feu sont révélatrices de la profondeur de la césure entre le peuple et les tenants du pouvoir politique.
Tout effet ayant une cause, allons savoir pourquoi l'Etat a perdu toute crédibilité et les autorités démunies de toute légitimité !
Les décisions politiques aussi indispensables soient-elles ne seront donc plus d'aucun interêt, bien au contraire, aux yeux de la majorité de la population, les jeunes !
C'est parce qu'un roi ne peut être fort que quand son peuple est heureux, voilà pourquoi quand son pouvoir n'est plus craint, c'est qu'un autre est entrain de s'installer, dans un secret hymen entre la volonté divine et la volonté humaine !
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