mardi 24 juillet 2018

UNE HISTOIRE MORT-NEE


L’Association des jeunes avocats du Sénégal se sont invités de fort belle manière sur la scène publique en commettant d’office deux des leurs pour assister les parents de Saliou Sarr, le dernier jeune en date assassiné par la police.
Nous ne savons que trop bien que c’est une affaire mort-née. Policiers et gendarmes peuvent tuer impunément, les procureurs sont empêtrés dans les procès politiques.

Mais c’est un acte de courage, quand même, dans notre société dont la quête de confort personnel a sapé les bases humaines et une lueur d’espoir par rapport à leur corporation qui est davantage un repaire d’aînés plus portés sur les affaires médiatisées et à défendre des célébrités du landerneau politique et du monde des affaires.

Nous ne pensons pas comme l’économiste Felwine Sarr que l’Etat soit aussi dépourvu de stratégie. La paupérisation est une démarche calculée de l’Etat, le taux ahurissant de la TVA en est une preuve.

Elle apporte une manne financière considérable dont le moins que l’on puisse en dire est qu’il ne sert guère à entretenir le pays.

Car même pour une épingle, le ministre de l’économie se plie en quatre très joyeusement pour endetter l’Etat, encore et encore…

L’autre preuve, ce sont les droits de douane…. Toute une histoire, là aussi, qui montre bien que le Sénégal est un marché dont les citoyens sont mis aux enchères.  

Comment comprendre autrement la platitude de nos autorités devant l’Etat mauritanien en matière d’accords de pêche.

Si la Mauritanie est aussi regardante devant l’intrusion d’une pirogue sénégalaise dans ses eaux, pourquoi le Sénégal ne l’est-il pas devant celles des chameaux et moutons mauritaniens qui colonisent nos maigres pâturages ?

La vérité, c’est que les politiciens qui ont fait main basse sur l’Etat n’en ont rien à cirer. Le peuple peut crever ?
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