mardi 26 juin 2018

LE DEBUT DE L'ANARCHIE......

La sordide querelle qui oppose Farba Ngom à Moustapha Cisse Lo en ajoute une couche à la pagaille ambiante peinte par la gestion sombre et vicieuse du bonhomme president Maky Sall.

Qui pour s'en émouvoir quand on sait que la racine du mal est dans la faiblesse de ce faux lion, dormeur en plus, qui comme tous les faibles n'a d'armes que la méchanceté... 


Que ces deux proches profitent de cette faiblesse pour exacerber cette chienlit suffocante est tout simplement irresponsable.
Ont-ils conscience de la poximité de la presidentielle ?
N'ont-il pas d'égards pour leur mentor qui fait face à une conjoncture carabinée resultant en partie d'une situation sociale tres tendue en partie d'une gestion catastrophique des deniers publics ?

.....car il est superflu de leur demander de respecter le peuple, ceci est tout simplement au-délà de leur force !

Cette situation ubuesque renforce à tout le moins la perception publique que le mouvement politique du bonhomme president, l'APR, est un vrai nid de guêpes, une armée mexicaine pour ne pas dire auberge espagnole. Notons qu'on a l'embarras du choix !

Les prémisses de la fragilité du mouvement remontent déjà aux premières heures de son élection avec la gestion toute machiavélique des supposées velléités d'autonomie prêtées à Alioune Badara Cissé et Mbaye Ndiaye.

Tare atavique, cependant, l'APR, est toujours restée minée par des querelles alimentées par des responsables à tous les niveaux qui se sont toujours montrés particulièrement rebelles à l'autorité de leur chef de parti et par conséquent ont mis à nu toute sa faiblesse.

Leurs échanges d'insultes immondes émaillés parfois de violence physique malheureusement n'épargnent même pas leur capitaine tant et si bien que le gouvernement est devenu un lieu de conspiration, la gouvernance du pays un labyrinthe de traquenards et tout acte est percu comme un réglement de compte..
De quoi échauder désormais les sénégalais de jeter leur dévolu sur un homme qui n'aurait pas à sa disposition un appareil politique structuré. Car aprés tout, qui d'autre qu'eux-memes, paie les pots cassés de cette galère

C'est en toute beauté l'installation de l'anarchie quand les troupes n'obéissent plus à leur général..

Ne soyons pas alors supris par le regne de la permissivité et de l'impunité !

Mais, comme partout ailleurs, c'est la cupidité qui entraine la perte de légitimité...  

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