Le cafouillage dans la communication du gouvernement
ainsi que la profusion des commentaires n'augure rien de bon.
Qui a demandé la grâce présidentielle pour le garçon
Karim Wade ?
L’émir du Qatar ou Maitre Madické Niang pour sa famille ?
L’émir du Qatar ou Maitre Madické Niang pour sa famille ?
Les réponses contradictoires fournies par d’éminentes
personnalités du gouvernement dont le premier ministre nous laissent très perplexes.
On a le droit de savoir !
Ce désordre apporte l’eau au moulin de ceux qui
pensent que la libération du garçon Karim Wade n’est qu’une opération de
transfèrement de prisonnier entre le
Sénégal et le Qatar…
Comment concevoir, dès lors, cet exil arrangé ?
L’émir du Qatar disposerait-il d’arguments autrement
plus solides que les institutions internationales ou nos guides religieux
catholiques et musulmans qui ont tous souhaite la libération de Karim
Wade ?
Si oui, Karim Wade aurait-il donc été vendu
également ?
L’un dans l’autre, nous ne pouvons pas ne pas
succomber à l’étonnement agacé devant cette boulimie commerciale de l’Etat
sénégalais… on brade tout !
C’est une évidence : à force de tirer sur la corde de
l’autoritarisme, tout est entrain de s’écrouler autour du bonhomme président.
Maky Sall n’est plus habité par cette sérénité qu’on
lui soupçonnait au dessous de sa morgue suffisante voire belliqueuse. Même ses
fous ont perdu de leur verve !
Dès lors, nous autres, citoyens sénégalais, avons beaucoup
à craindre !
Un proverbe de chez nous dit que ce qui fait bouger une
chose est plus fort que la chose qui bouge !
Le dialogue social qui tarde encore a prendre son envol constituera sans doute une instance privilégiée pour partager les causes de cette panique.
Diamboye SOW
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