vendredi 24 octobre 2025

LE KARMA DU MONSTRE

Des âmes damnées de l'ouroboros et comme son nom l'indiquait, l'énergumène alpha était la plus épouvantable. Orgueilleux et arrogant, il croyait que force était sagesse et que le respect ne se gagnait que par l'intimidation. 

Voilà le genre de types condescendants qui murmuraient aux oreilles de l'ouroboros et qui avaient réveillé son sombre fond condescendant pour l'isoler et comme tout flatteur l'écarter de tous et assumer le pouvoir, tout le pouvoir à sa place. Les jababus observaient jusqu'à quel point, il était de connivence avec certains qui, au saint du saint, résumaient leur présence non pas à une quelconque compétence mais à la reconnaissance de l'ouroboros !  

Le monstre vivait le karma. Sans y croire vraiment tout en craignant qu'il fut vrai parce que la Loi est plus juste que les hommes. Elle n'oublie rien, ni le sang versé, ni la parole trahie, ni les souffrances infligées. La Thora dit : Ce que l’homme sème, il le moissonnera. La Bible répond : À la mesure dont vous mesurez, on mesurera pour vous. Et le Coran scelle : Celui qui fait le poids d’un atome de bien le verra, et celui qui fait le poids d’un atome de mal le verra.

Le karma n’est ni vengeance ni pardon : il est mesure. Il pèse ce que l’homme fait, dit, pense et tait, et dans le silence de la vie, il consigne chaque battement du cœur. Là où la justice des hommes s’égare, le karma demeure incorruptible. Le karma est le juge d’une vie, non parce qu’il condamne, mais parce qu’il reflète. Il ne rend pas la monnaie des offenses : il restitue la forme exacte des actes.

Celui qui a semé la peur moissonnera la solitude, celui qui a fait pleurer récoltera le silence et celui qui a trahi sera trahi à son tour.

Le karma est le miroir du temps qui attend que l’homme se regarde lui-même, quand tout lui revient comme une révélation. Le karma ne tue pas, il dévoile !La fin d'un monstre, de tout monstre, était dans le ridicule, sous le coup de preuves et au rythme de divulgations. Là, où l'on a trompé son peuple, le monde n'était-il pas seulement venu réclamer sa vérité ?  

Aujourd'hui, sa gouvernance n'était plus qu'un souvenir sale. Il se voyait rattrapé par le passé malgré sa fuite. Il n'était plus question que des dettes qu'il avait cachées et des milliards qu'il avaient engloutis dans les ténèbres sur la place publique internationale dans la conquête de laquelle il avait tant investi. La gloire qu’il avait forcée, les vies qu’il avait brisées, l’argent qu’il avait volé, tout pesait contre lui, non dans un tribunal d’hommes, mais dans celui du dedans. Le pire châtiment !

Il avait cru régner par la fidélité de sa vermine, sa racaille et sa marmaille, non, elles s'étaient servies de lui pour couvrir leur cupidité.

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