Le chat absent, les souris dansent. Aussitôt le président Donald Trump parti, les présidents africains épicuriens se ruent au portillon américain.
Pas moins de 16 d'entre eux ont trouvé le prétexte de l'assemblée générale de l'ONU pour reprendre leur vadrouille écoeurante aux Etats Unis en compagnie d'épouses, des enfants et la valetaille pour manger la grenouille.
Voilà la vraie atteinte à la morale, bien pire que la corruption, qui n'est rien d'autre qu'ôter le pain de la bouche de leurs miséreux gouvernés dont le nombre ne cesse d'augmenter !
Notre ami président Maky Sall aura même trouvé assez de temps et le courage du haut de la tribune pour s'adonner à ce qu'il sait faire le mieux : demander l'aumône.
Il ne fait aucun doute qu'il a peu de chance d'être entendu par une assistance devenue indifferente et finalement méprisante à l'égard des présidents africains à force d'être désabusée par leur incompétence notoire et leur comportement insolite...
Rien, par contre, n'aura pu l'empêcher d'entendre le sermon magistral du président Buhari sur le "mandat de trop"... le seul dont la vadrouille aura eu un sen s encore que le lieu n'etait le plus indiqué pour dire leur fait à ses congénères africains!
A l'avers comme au revers, cette posture affligeante demeurera toujours un problème de système... Un système monstrueux produit une monstruosité institutionnelle.
Entre un president africain et le systeme, c'est une histoire de contenant et de contenu. Quand le systeme explose, tel un verre, il faut le jeter aux orties, son contenu avec lui.
Parce qu'il ne sert à rien de s'échiner à recoller les morceaux. Il en faut un neuf !
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