Une présentatrice de télé est en ce moment sous le coup d'une garde à vue au niveau de la Brigade de Recherches de la gendarmerie sénégalaise.
En d'autres temps, nous serions montés au créneau, à la suite de bon nombre de sénégalais, pour dénoncer une atteinte insigne de la liberté d'opinion...
Le fait est que les propos de la prévenue sont indignes de la profession de journaliste, non seulement ils stigmatisent une ethnie (talon d'Achille des pays africains) mais encore ils sont d'une subjectivité insoutenable.
L'aveu de son appartenance à l'ethnie ne suffit pas et n'excuse certainement pas cet outrage.
Mais sans doute qu'il faut rendre raison au renégat ancien journaliste Latif Coulibaly, Grand prêtre fraîchement déchu de la Grande Idole de la Renaissance Africaine : la profession de journaliste n'est plus ce qu'elle était...
Il en sera ainsi tant que les patrons de presse seront comme il ne faut pas et que la frontiere entre animateurs et presentateurs n'est pas clairement identifiée, du moins dans la tête des concernés.
Quel est le risque encouru par un infirmier qui se veut médecin ?
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