jeudi 5 janvier 2017

TERMINUS POUR TANOR...



Ce qui se passe au Parti Socialiste doit émouvoir tout un chacun peu ou prou s’il est convaincu des idéaux démocratiques de la République du Sénégal !

J’appellerai cette crise que vit ce grand parti une panne du moteur partisan. Une panne à laquelle il convient de prêter davantage d’attention parce que jusqu’ici ce sont les partis politiques qui nous ont fourni le président de la République et son entourage quand bien même il se trouve et se trouvera toujours de petits malins et de petites malignes à s’intruser et squatter le saint des saints...

C’est le système républicain qui tousse, en y regardant de près. 

Le constat est que le mal est aussi bien dans l’attitude des hauts responsables qui s’accrochent aux cimes, étouffant depuis leur tour de contrôle inexpugnable toute velléité de renouvellement des instances que dans la faillite de ces cellules de base démocratiques à inculquer à leurs militants l’esprit d’organisation et la discipline inhérente…

Dans un même parti politique de surcroit, toutefois, autant il est inacceptable que des militants agressent aussi violemment d’autres sur la base d’une divergence d’opinions, autant il est inadmissible que les dirigeant jouassent une symphonie défaitiste et sourde aux appels juvéniles à une franche reconquête du pouvoir.

Monsieur Ousmane Tanor Dieng le secrétaire général du parti socialiste, les membres du bureau politique et le comité des sages ne devraient-il pas avoir honte de leur posture belliqueuse dans ce parti en pleine phase prometteuse de renaissance et de se rendre complice du coup d'Etat rampant en préparation ? 

Il est, en effet, un secret de polichinelle que Tanor ne songe qu'à Serigne Mbaye Thiam pour le remplacer... sans doute pour sauver ses arrières... 

Nous sommes au regret de constater que les os que le bonhomme président Maky Sall lui a donnés à ronger lui suffisent amplement mais c’est malsain de sa part de confondre son gésier et celui de ses proches à celui du grand parti socialiste. au fond il n'aura guère changé depuis 1990 et la longue traversée du désert ne lui a rien appris...

Sa participation aux élections présidentielles de 2012 a montré à la face du monde toute l’étendue de sa fourberie politique.

Nous garderons de lui cette image indélébile d’un politicien avare qui refuse de redonner un peu du beaucoup trop que son parti lui a donné, en refusant de mener une campagne honnête en sillonnant courageusement  le Sénégal !

L’on a dit à juste raison que « l'avarice ne peut entrer que dans une âme basse, elle est essentiellement opposée à la grandeur d'âme et au courage d'esprit », j’ajouterai pour ma part que tout dirigeant qui s’applique aussi méthodiquement à museler la jeunesse de son parti, à faire emprisonner ses adversaires, connaitra une fin des plus épouvantables.



Samba TALL

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