Ce qui se passe au Parti
Socialiste doit émouvoir tout un chacun peu ou prou s’il est convaincu des
idéaux démocratiques de la République du Sénégal !
J’appellerai cette crise que
vit ce grand parti une panne du moteur partisan. Une panne à laquelle il convient
de prêter davantage d’attention parce que jusqu’ici ce sont les partis
politiques qui nous ont fourni le président de la République et son entourage
quand bien même il se trouve et se trouvera toujours de petits malins et de
petites malignes à s’intruser et squatter le saint des saints...
C’est le système républicain
qui tousse, en y regardant de près.
Le constat est que le mal est
aussi bien dans l’attitude des hauts responsables qui s’accrochent aux cimes,
étouffant depuis leur tour de contrôle inexpugnable toute velléité de
renouvellement des instances que dans la faillite de ces cellules de base
démocratiques à inculquer à leurs militants l’esprit d’organisation et la
discipline inhérente…
Dans un même parti politique
de surcroit, toutefois, autant il est inacceptable
que des militants agressent aussi violemment d’autres sur la base d’une
divergence d’opinions, autant il est inadmissible que les dirigeant jouassent
une symphonie défaitiste et sourde aux appels juvéniles à une franche
reconquête du pouvoir.
Monsieur Ousmane Tanor Dieng le secrétaire
général du parti socialiste, les membres du bureau politique et le comité des
sages ne devraient-il pas avoir honte de leur posture belliqueuse dans ce parti
en pleine phase prometteuse de renaissance et de se rendre complice du coup d'Etat rampant en préparation ?
Il est, en effet, un secret de polichinelle que Tanor ne songe qu'à Serigne Mbaye Thiam pour le remplacer... sans doute pour sauver ses arrières...
Il est, en effet, un secret de polichinelle que Tanor ne songe qu'à Serigne Mbaye Thiam pour le remplacer... sans doute pour sauver ses arrières...
Nous sommes au regret de
constater que les os que le bonhomme président Maky Sall lui a donnés à ronger
lui suffisent amplement mais c’est
malsain de sa part de confondre son gésier et celui de ses proches à celui du
grand parti socialiste. au fond il n'aura guère changé depuis 1990 et la longue traversée du désert ne lui a rien appris...
Sa participation aux
élections présidentielles de 2012 a montré à la face du monde toute l’étendue
de sa fourberie politique.
Nous garderons de lui cette
image indélébile d’un politicien avare qui refuse de redonner un peu du
beaucoup trop que son parti lui a donné, en refusant de mener une campagne honnête
en sillonnant courageusement le Sénégal !
L’on a dit à juste raison que « l'avarice ne peut
entrer que dans une âme basse, elle est essentiellement opposée à la grandeur
d'âme et au courage d'esprit », j’ajouterai pour ma part que tout
dirigeant qui s’applique aussi méthodiquement à museler la jeunesse de
son parti, à faire emprisonner ses adversaires, connaitra une fin des plus
épouvantables.
Samba TALL
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