Le bonhomme président Maky Sall a rêvé d’être Charlie,
ce Charlie qui se définit comme un
irresponsable, qui aime rire de tout…
Sa vraie nature d’irresponsable manipulé par sa femme et son
état-major politique ringards ont fait de lui un Charlot, un personnage que
l’on ne peut guère prendre au sérieux.
On n’invente
rien tellement la ressemblance est frappante. Tenez !
Maky Sall est souvent maladroit. Il passe tout son temps à se
disputer. Il aurait pu transcender cette caractéristique de coq boxeur si en
tant qu’homme de son temps, produit de l’école senghorienne, il avait fait
siennes les vertus du dialogue et de la modération.
Malheureusement, son comportement arrogant est aux antipodes de
la bienséance républicaine et de la morale démocratique qui exigent, la
première, de voir en tout ses compatriotes des citoyens d’égale dignité et avec
lesquels, la deuxième, on est régis par les mêmes lois.
Comment peut on accepter que la liberté de manifester, droit
constitutionnel s’il en est, soit ainsi mis rudement à épreuve par le bonhomme
charlot ?
On ne comprend pas, non plus, cette omerta de certaines franges
de l’oligarchie politicienne, pas oublieuse pour un sou quand on sait leur
tendance vindicative…
La haine de Maitre Wade est il un argument suffisant pour mettre
sous le boisseau l’une des avancées majeures de notre démocratie ?
Maky Sall emprunte
également à son sosie son inclination à la galanterie voire joli cœur par
moments. Faudrait il lui pincer la nuque pour lui faire réaliser que le peuple
s’en fout royalement qu’il aime sa femme ou non et qu’au pire cette mascarade
qui heurte notre vertu du kersa, mélange subtil de retenue et de décence, ne
lui fera récolter auprès de ses concitoyens que mépris ?
Il doit bien avoir la
mémoire vraiment courte pour s’autoproclamer réélu au premier tour des
prochaines élections présidentielles au vu de son bilan si difficile à écrire à
plus forte raison de lire... Travailler sans relâche pour mériter des avantages
prodigieux que le peuple a mis à sa disposition aurait de plus bon aloi. Seul
le peuple jugera du résultat.
La seule
différence avec charlot, aucun exemple n’étant parfait fort heureusement, est qu’il
n’est point astucieux pour se sortir sans encombre du pétrin dans lequel il ne
manque pas une occasion de se plonger.
Charlot, en effet, a toujours eu la chance de pouvoir compter
sur sa précieuse capacité de réaction immédiate, totalement déconcertante pour
ses antagonistes.
Enfin, Charlot a été une création artistique, Maky sall a été
une alternative.
Auguste
BARAYE
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