Il n'y a rien de plus
insupportable que le bruit pour un travailleur. Nos oreilles étant au coeur de notre équilibre, les conséquences peuvent être dramatiques allant jusqu'à désorganiser notre système d'alerte...
Le bonhomme président Maky Sall
aura beau pesté que le Sénégal ne saurait s’accommoder d’une campagne électorale
permanente… il a sans doute mille fois raison eu égard à l'immensité du challenge que constitue pour lui et son équipe le dessein d'apporter le bien être dans la majorité des foyers sénégalais....
Mais il y a fort à parier que comme tous les chefs
d’Etat africains, le bonhomme président, allergique à la critique, voulait, par ses
déclarations, intimider la classe politicienne sans
grande épaisseur, il est vrai.
Car le débat volait au
ras des pâquerettes et se résumait en un lamentable procès du vice contre la vertu, écumant le sillage d'une victoire/défaite électorale que l'on tarde à digérer.
Rien, sinon une défaite, n’est aussi mélancolique qu’une victoire !
Il aura donc fait contre mauvaise
fortune bon cœur, notre bonhomme président jusqu'à l’arrivée de Maitre Wade et
de Idrissa Seck qui l’ont tiré de ce mauvais pas.
Ces deux (nouveaux ?) leaders
de l’opposition ont recentré le débat en contribuant chacun à sa manière à le
relever de manière irréfutable…
Me Wade lui fait découvrir que le
temps suffit à muer toute victoire en défaite et qu’il faut mourir pleinement
pour mesurer son degré de popularité.
Idrissa Seck lui permet enfin
d’informer, et non pas communiquer aléatoirement, ses compatriotes dont il
n’est que délégataire sur les actions de son gouvernement.
Les interpellations légitimes et
précises mais ironiques de Idrissa Seck, en effet, ont donné l’occasion au gouvernement de
faire le bilan des projets hérités du régime de Wade et d’entretenir sur la
baisse des recttes fiscales.
Ouf, il était temps….
Abdoul Karim SIGNATE
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