dimanche 20 octobre 2013

DEUX TABASKI, DEUX ISLAMS ?


 La communauté musulmane sénégalaise a encore réussi la prouesse de célébrer la fête de Tabaski dans la division. C’est moins le constat d’être le seul pays musulman du monde à la célébrer ladite fête le mercredi que ce désopilant spectacle des deux fêtes qui nous chaut pour cette fois-ci !



Et puisque le ridicule ne tue plus, nous avons enregistré une proposition d’un parlementaire, symbolique de la politique de l’autruche,  pour que les lendemains des fêtes soient déclarés systématiquement fériés.

Car pour cette année, malgré le consensus des différents foyers religieux, rien n’a pas permis d’éviter le mal de la sédition !

Qu’est ce à dire sinon que nous sommes entrain d’être débordés ?

Des adeptes venus d’ailleurs de sectes tout aussi inconnus sont entrain de coloniser notre paysage religieux. Et cela est un fait valable également pour la religion chrétienne avec la profusion notée de nouvelles églises.

Leur prosélytisme en bandoulière, ils vilipendent nos figures religieuses historiques, daubent  nos rites, dédaignent nos mosquées et raillent nos érudits.

La vérité est qu’ils installent peu à peu un nouvel islam, celui-là qui est l’apanage des terroristes du monde entier.  Intolérant, obscurantiste et barbare !

Le drame est qu’ils le font au vu et au su de tous. Ils nous attaquent ainsi là où ca fait le plus mal, notre culture !

De par leur habillement,  ils se détachent complètement de la masse.

Les hommes déployant de longues barbiches sont habillés à la mode arabe ou pakistanaise, robes arrivant à mi- genoux et pantalons courts et longues barbes.

Les femmes sont emmitouflées dans des capes noires qui ne laissent rien transparaitre… dégageant une épouvantable odeur de pourriture au passage.

Et le pire, c’est que cela est devenu un spectacle courant dans les rues de Dakar et des coins entiers dans la banlieue dakaroise, tel Tivaone Peul, sont devenus leur repaire.

Quel sournois prosélytisme que celui dont on use en comptant sur la tolérance des autres pour professer son intolérance ?

Il s’agit donc pour le Sénégal, son peuple et ses autorités religieuses et politiques tous compris, de prendre l’exacte mesure du péril en puissance pour apporter sa réplique à ce mouvement mondial d’asservissement des peuples par la Terreur.

Même si la France nous a montré au Mali, récemment, que ces islamistes ne sont que des tigres en papier…

A un de nos imams clairvoyants qui, sur une radio de la place, mettait en demeure l’Etat d’user de son monopole de la force pour contrôler ces dérives, nous répondrons que le pouvoir politique est obligé de proposer un saut qualitatif dans l’organisation de ses relations avec les chapelles religieuses.

En attendant, il nous faut ordonner la résistance !

Alioune Dramé

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