Et puisque le ridicule ne tue plus, nous avons
enregistré une proposition d’un parlementaire, symbolique de la politique de l’autruche,
pour que les lendemains des fêtes soient
déclarés systématiquement fériés.
Car pour cette année, malgré le consensus des
différents foyers religieux, rien n’a pas permis d’éviter le mal de la
sédition !
Qu’est ce à dire sinon que nous sommes entrain d’être
débordés ?
Des adeptes venus d’ailleurs de sectes tout aussi
inconnus sont entrain de coloniser notre paysage religieux. Et cela est un fait
valable également pour la religion chrétienne avec la profusion notée de
nouvelles églises.
Leur prosélytisme en bandoulière, ils vilipendent nos
figures religieuses historiques, daubent
nos rites, dédaignent nos mosquées et raillent nos érudits.
La vérité est qu’ils installent peu à peu un nouvel
islam, celui-là qui est l’apanage des terroristes du monde entier. Intolérant, obscurantiste et barbare !
Le drame est qu’ils le font au vu et au su de tous. Ils
nous attaquent ainsi là où ca fait le plus mal, notre culture !
De par leur habillement, ils se détachent complètement de la masse.
Les hommes déployant de longues barbiches sont
habillés à la mode arabe ou pakistanaise, robes arrivant à mi- genoux et
pantalons courts et longues barbes.
Les femmes sont emmitouflées dans des capes noires qui
ne laissent rien transparaitre… dégageant une épouvantable odeur de pourriture
au passage.
Et le pire, c’est que cela est devenu un spectacle
courant dans les rues de Dakar et des coins entiers dans la banlieue dakaroise,
tel Tivaone Peul, sont devenus leur repaire.
Quel sournois prosélytisme que celui dont on use en
comptant sur la tolérance des autres pour professer son intolérance ?
Il s’agit donc pour le Sénégal, son peuple et ses
autorités religieuses et politiques tous compris, de prendre l’exacte mesure du
péril en puissance pour apporter sa réplique à ce mouvement mondial
d’asservissement des peuples par la Terreur.
Même si la France nous a montré au Mali, récemment,
que ces islamistes ne sont que des tigres en papier…
A un de nos imams clairvoyants qui, sur une radio de
la place, mettait en demeure l’Etat d’user de son monopole de la force pour
contrôler ces dérives, nous répondrons que le pouvoir politique est obligé de proposer
un saut qualitatif dans l’organisation de ses relations avec les chapelles
religieuses.
En attendant, il nous faut ordonner la
résistance !
Alioune Dramé
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