lundi 27 février 2012

MAKY PRESIDENT ?


Les scores réalisés par les différents candidats au premier tour de la présidentielle révèlent un émiettement de l’électorat.

Ils consacrent une étape démocratique qualitativement supérieure et mettent davantage de pression sur la classe politique. Et leur impose de s’unir.

C’est que pour une fois, on n’invoquera pas le vote utile !

Toutefois, la présence du candidat Maky Sall au deuxième tour qui semble être une prime à son discours pacifique ne sera pas fatale qu’au Président Wade et aux ténors de son camp. Djibo Ka, Iba Der Thiam, Abdourahim Agne ou encore Mamadou Diop Decroix doivent bien comprendre qu'il est venu le temps de decrocher.

Ensuite, la chute annoncée de Abdoulaye Wade devrait accélérer l’alternance générationnelle tant au niveau des partis que de l’Etat.

Elle devrait précipiter la retraite des leaders comme Moustapha Niasse, Ousmane Tanor Dieng, Amath Dansokho, Landing Savané et Abdoulaye Bathily.

Nous restons dans l’expectative en ce qui concerne le comportement de Idrissa Seck !

En attendant, nous sommes curieux de voir les résultats des tractations entamées en sourdine par les états-majors des deux outsiders.

Wade ne devrait pas offrir moins que l’héritage de son grand parti. Une perspective alléchante sans doute.

Mais les divers candidats sont liés par leur serment de reporter leurs voix au candidat de l’opposition le mieux placé, Maky Sall en l’occurrence.

A moins qu’ils ne s’en délient à la faveur de la défiance de ce dernier au mouvement d’ensemble du M23 !

Comme pour dire que ces tractations ne seront guère une sinécure pour Maky et son camp.

Ayant, en effet, exprimé toute sa réticence à Obasanjo d’installer « un gouvernement de partage de gâteau » une question demeure : jusqu’où pourra-t-il aller ?

D’autres moments d’incertitude, en perspective….

Cheikh Awa KOBOR

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