Les
scores réalisés par les différents candidats au premier tour de la présidentielle révèlent un
émiettement de l’électorat.
Ils
consacrent une étape démocratique qualitativement supérieure et mettent
davantage de pression sur la classe politique. Et leur impose de s’unir.
C’est que pour une fois, on n’invoquera pas le vote utile !
Toutefois, la
présence du candidat Maky Sall au deuxième tour qui semble
être une prime à son discours pacifique ne sera pas fatale qu’au
Président Wade et aux ténors de son camp. Djibo Ka, Iba Der Thiam,
Abdourahim Agne ou encore Mamadou Diop Decroix doivent bien comprendre qu'il est venu le temps de decrocher.
Ensuite, la chute annoncée de Abdoulaye Wade devrait accélérer l’alternance
générationnelle tant au niveau des partis que de l’Etat.
Elle
devrait précipiter la retraite des leaders comme Moustapha Niasse, Ousmane
Tanor Dieng, Amath Dansokho, Landing Savané et Abdoulaye Bathily.
Nous
restons dans l’expectative en ce qui concerne le comportement de Idrissa
Seck !
En
attendant, nous sommes curieux de voir les résultats des tractations entamées en
sourdine par les états-majors des deux outsiders.
Wade
ne devrait pas offrir moins que l’héritage de son grand parti. Une perspective alléchante
sans doute.
Mais
les divers candidats sont liés par leur serment de reporter leurs voix au
candidat de l’opposition le mieux placé, Maky Sall en l’occurrence.
A moins qu’ils ne s’en délient à la faveur
de la défiance de ce dernier au mouvement d’ensemble du M23 !
Comme
pour dire que ces tractations ne seront guère une sinécure pour Maky et son
camp.
Ayant,
en effet, exprimé toute sa réticence à Obasanjo d’installer « un
gouvernement de partage de gâteau » une question demeure : jusqu’où
pourra-t-il aller ?
D’autres
moments d’incertitude, en perspective….
Cheikh
Awa KOBOR
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