vendredi 2 décembre 2011

ADIEUX A DJIBO, NIASSE,TANOR ET AU PS

Le brave Ousmane Tanor Dieng doit bien songer maintenant à porter en terre le cadavre du monstre agonisant qui vient de rendre son dernier souffle, hier, 1er décembre 2011 et qu’il a porté, vaille que vaille, sur ses frêles épaules pendant plus d’une décennie.
L’impossibilité de Benno Siggil Sénégal à parvenir à choisir un candidat unique à la prochaine présidentielle est l’acte officiel de décès du parti socialiste.
Me Wade a sans doute raison de rappeler que l’on ne doit pas tirer sur une ambulance mais il devrait bien se garder de rire car il doit tout, absolument tout au PS… Oui, non seulement il a été bénéficiaire de la longue agonie du parti socialiste mais encore ce sera indubitablement son parti ou sa postérité pro-libérale qui profitera de la mort de ce parti.
Mais Ousmane Tanor Dieng n’est pas le seul à qui on devrait présenter les condoléances car le parti socialiste est bien mort des suites des coups et blessures volontaires portés dans l’intention de donner la mort par Djibo Ka et Moustapha Niasse.
Car on ne comprend pas que Niasse, hier et Djibo, aujourd’hui aient pu être à ce point inconscients de la stratégie d’isolement et de caporalisation ourdie à leur égard par les forces ennemies…
Seulement, on pourrait considérer ces coups et blessures comme les causes lointaines de la mort à côté des causes immédiates, les circonstances aggravantes si l’on veut, qui consistent dans les choix hasardeux, qui peuvent se résumer par immaturité politique, de Ousmane Tanor Dieng.
Les partisans de Moustapha Niasse n’ont pas ainsi raison de voir dans la cooptation de leur mentor par la majorité des partis de Benno comme le verdict final du combat de leur mentor contre Ousmane Tanor Dieng pour hériter du Parti socialiste.
Et ce n’est pas également Djibo Ka qui devrait pavoiser lui qui pas plus d’une semaine auparavant se gardait bien de choisir entre Tanor et Niasse…
Pas plus que nous ne comprenons pas que Ousmane Tanor Dieng ait pu tomber dans le piège au regard de son flegme légendaire pour livrer avec une naïveté aussi criarde le parti socialiste ou ce qu’il en reste, poings et pieds liés, à l’ennemi !
Le parti socialiste est mort dans le salon de Dansokho, qui plus est ! Ce sont Djibo, Niasse et Tanor qui perdent la face… Tant pis pour les vaincus, ils méritent leur sort !
Dansokho et Bathily, à l’instar de beaucoup de politicaillons, peuvent bien rire sous cape … si seulement rire d’un mort n’allait pas dans le sens contraire de la morale et de l’intelligence !
D’ailleurs dans la religion musulmane, l’une des pires damnations est réservée justement à ceux qui rient pendant les obsèques ou dans les cimetières.
Mais convenons-en les athées, les communistes et autres adeptes du socialisme dialectique ou scientifique, n’en ont cure…
Au même titre que les grands bandits repentis, les voleurs blanchis avec complaisance ou encore les hyènes qui veulent passer pour des lions…
Après l’enterrement du parti socialiste de Senghor et de Diouf, la vie continue.
L’idéal social démocrate doit bien ressusciter dans notre pays.
Avec de nouveaux hommes... C’est la sanction de l’histoire…
Hamidou DABO

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