dimanche 17 avril 2011

AU CHEVET DE LA COTE D'IVOIRE !




L’orgie déferlante des photos retraçant la capture de Laurent Gbagbo, son épouse et ses proches, cache mal la gigantesque entreprise d’humiliation que le camp de Ouattara s’est résolue à leur égard !

A quelle fin devrait on se demander, à juste raison.
Car le moment est vraiment mal choisi pour adopter la loi du talion ou de parler d’une quelconque vengeance !

Ce qui se passe en Cote d’Ivoire est ainsi donc tout à fait calamiteux. Cette situation est d’autant plus honteuse qu’il n’y a pas de quoi pavoiser, vraiment, parce qu’au train où vont les choses, il n’est pas besoin d’être prophète pour donner peuchère de la nation ivoirienne.

Encore une fois, les Etats Africains et leurs chefs ont étalé toute leur carence. Non sans regretter bien auparavant que les ivoiriens n’aient pu trouver en leur sein sur toute l’étendue de leur grand territoire des gens aptes à jouer le rôle d’arbitre. Mais une société sans médiateurs ou amortisseurs est-elle tout simplement viable ?

C’est une question qu’il n’est plus superflu de poser en ce qui concerne maints pays africains et partant concernant l’Afrique !

En considérant ces faits gravissimes qui ne prouvent, au demeurant, que sa vraie nature, nous disons que si Alassane Ouattara, celui là par lequel tous les malheurs sont tombés sur la Cote d’Ivoire, espère gagner de la sorte les esprits et les cœurs des ivoiriens, il faudra qu’il repasse.
Bref, et à mon avis, Alassane Ouattara ne devrait pas faire long feu à la tête de la Cote d’Ivoire. Non seulement, il est politique-
-ment trop endetté vis à vis de maints lobbies dont l’interference inévitable dans la conduite des affaires ivoiro-ivoiriennes ne pourrait que nuire à la grande Cote d’Ivoire que tout le monde a hâte de revoir renaitre ! Mais encore, il a perdu toute credibilité dans toute demarche ultérieure vers la réunification de la Cote d’Ivoire.
Remi Sarr

1 commentaire:

  1. de l'eau dans notre bissap :
    "Aucune raison officielle n’a été avancée pour expliquer pourquoi ce rapport n’a été publié que plus de sept mois après avoir été transmis officiellement au président du Comité des sanctions. Il ne fait aucun doute en tous cas que ses conclusions dérangeaient. La date de sa transmission –le 20 avril, soit après la chute de Laurent Gbagbo– est, à elle seule, tout un symbole. Il est, quoi qu’il en soit, clair que s’il avait été rendu public à la veille de la présidentielle, il aurait donné des arguments à ceux pour qui les conditions d’une élection paisible et transparente n’étaient pas réunies.

    source (SlateAfrique) via Le pOPULAIRE

    RépondreSupprimer