vendredi 24 juin 2011

BARCLAY JAMES / LIFE IS FOR LIVING !

TROP BIEN FAIT POUR LEUR G.. !


Le pouvoir est chaud ! Il est certainement, comme qui dirait, devenu, en ce moment, une patate chaude entre les pattes de nos dirigeants. Les jeunes sont descendus en masse dans la rue pour éprouver Abdoulaye Wade et sa clique à la mesure principalement de leur incompétence à s’occuper de la chose publique, autant dire des besoins des populations.

Car la protestation contre le projet de la loi constitutionnelle instituant la vice présidence n’a été qu’accessoire, mieux le déclic, ou à tout le moins la goutte qui a fait déborder le vase trop plein de frustrations trop longtemps contenues par toutes les couches de la population sénégalaise, singulièrement les jeunes.

Eh oui, aucun leader politique sénégalais actuel n’a la capacité encore moins le charisme de susciter une telle révolte, convenons-en une bonne fois pour toutes. Encore moins de la capitaliser.

C’est la sanction légitime d’une gestion publique à la fois chaotique, ludique, scabreuse et nonchalante !

Oui, un pouvoir qui brille moins par ses réalisations que par ses promesses, moins par son efficacité que par son superbe, moins par sa proximité que par son insolence.

La responsabilité en incombe au Président Wade. A l’âge de 85 ans révolus, l’on ne peut comprendre que son corps puisse être encore traversé par les frissons juvéniles d’envie de biens terrestres au point de se payer un terrain à un milliard de Francs CFA, cash !

Et l’on passe sous silence ses nombreux voyages, ses acquisitions fantaisistes de palais volants ou de se faire octroyer des droits d’auteurs sur des réalisations du gouvernement…

Une irresponsabilité criarde qui a mis notre république à nu, qui a jeté le pouvoir par terre.

Ce comportement présidentiel récurrent, contre-exemplaire de cupidité, a causé beaucoup de dégâts. Il a déteint sur tous ses proches et a irradié l’Etat, à tous les échelons, au point de rendre notre société meurtrie par tant de voracité de la part de ses mandataires.

Et je crois qu’il est à présent trop tard pour Abdoulaye Wade, bien trop tard pour lui et son régime pour essayer de redresser la barre. Il est tombé trop bas, le présomptueux président prétendument "le plus diplômé du Caire au Cap" et quel gâchis !

Quand on arrive à un carrefour jonché de tant de lacunes, tel que l'on figure le Senegal d'aujourd'hui, l’on ne peut plus parler que d’incompétence. Il ne fait aucun doute que Wade a atteint son seuil d’incompétence.

Il ne lui reste qu’une issue honorable. Celle de démissionner et d’organiser des élections anticipées.

Mangoné Sall cilpdak@yahoo.fr

mercredi 22 juin 2011

REHABILITER LE SERVICE PUBLIC AFRICAIN !

Réhabiliter le service public en Afrique
Une tribune de Macaire Dagry, chroniqueur politique au quotidien ivoirien Fraternité-Matin







Parmi les nombreux défis auxquels sont confrontés nos pouvoirs politiques africains, la réhabilitation et la crédibilité du service public demeurent fondamentales. Ces dernières années l’ont plongé davantage dans un état de décrépitude et d’avilissement que la tâche paraît insurmontable. Et pourtant, il va falloir y faire face et apporter des Solutions.

Il y a tellement à faire à tous les niveaux pour remédier à toutes les déficiences structurelles, organisationnelles, psychologiques et comportementales, qu’il semble difficile de hiérarchiser des priorités. Le chaos structurel dans lequel se sont construits et évoluent nos services publics africains est à l’image de la pagaille et du désordre institutionnalisés de nos nations africaines. Nos Etats sont en pleine déliquescence ; entraînant dans leur déchéance le discrédit total de leurs services publics. De fait, cette situation de détérioration et d’incapacité de gestion de l’intérêt général a conduit à l’émergence d’une forme de corruption endémique et systémique. Tout le monde tire profit de tout en usant de sa position ou de son autorité pour s’enrichir et abuser les usagers du service public. Et tout cela semble normal. Le service public est tout simplement inexistant dans sa conception juridique et sociétale. En Côte d’Ivoire par exemple, les agents du service public considèrent que, « l’Etat a toujours fait semblant de les payer, donc, eux aussi, ils font semblant de travailler ». Tout est dit dans cette phrase qui a été reprise dans l’ouvrage de Stephen Smith, intitulé, « Négrologie », et qui a fait couler beaucoup d’encre, tant il a suscité de vives polémiques sur le continent et dans la diaspora.

La notion de service public sous-entend de facto trois principes fondamentaux qui le composent et auxquels il faudrait rajouter un quatrième « principe ». Ces principes sont étudiés par tous les étudiants de première année de droit.

Le Principe de la Continuité

Le premier principe qui régit la notion du service public est celui de la « Continuité ». Le principe de continuité du service public est une obligation de l’Etat dans sa gestion de la chose publique. Il a pour prérogative de faire en sorte que le service public soit ininterrompu sur l’ensemble du territoire national pour tous les usagers, et cela en dépit des aléas de la vie politique et sociale. Ce qui n’est pas toujours le cas dans nos pays africains. En général, les Etats ont des agents publics à leur image. Certaines administrations déconcentrées ou décentralisées et même centrales, sont parfois inopérationnelles par manque de moyens. Plus de rames de papier, d’encre pour imprimer, ordinateurs et imprimantes en panne ou volés. Quelques fois même, les stylos font défaut pour signer des documents administratifs. Pendant ce temps, l’usager grâce à qui ces fonctionnaires sont payés, se trouvent très souvent dans l’incapacité de se plaindre. Il subit ces disfonctionnements inadmissibles et scandaleux qui finissent par se transformer en véritable maltraitance psychologique et républicaine, puisqu’elle est pratiquée par la République, qui est censée Protéger ces citoyens.

Le Principe d’Egalité

Le deuxième principe qui conditionne cette notion de service public est celui de « l’Egalité » entre les usagers. Là encore, ces dernières années ont été très riches d’enseignement sur son non respect. Il suffisait d’avoir un parent, une connaissance ou être la maîtresse d’une autorité dans une administration ou un service public pour que vole en éclat ce principe constitutionnel d’égalité entre tous les citoyens. Le fait d’être riche ou pauvre, militant de tel ou tel parti politique ou encore originaire de telle ou telle région du pays pouvait vous mettre de fait en situation d’inégalité face au service public. Le principe d’égalité devant la loi est bafoué en toute impunité et cela depuis bien longtemps sur le continent Africain et cela n’émeut plus personne. Ces disfonctionnements sont maintenant banalisés par ceux mêmes qui en sont les principales victimes. Ce paradoxe constitue de fait, une véritable perversité sociale et démocratique tant il représente un danger pour l’équilibre social et la stabilité de nos nations. On dit toujours, « nous sommes en Afrique, et donc c’est normal... ». Avec de tel raisonnement, nous cautionnons également ces inégalités qui créent de la frustration sociale ainsi que la disqualification de l’autorité publique.

Le Principe de Mutabilité

Le troisième principe est celui de la « Mutabilité ». Il consiste à établir une obligation de mobilité des agents déconcentrés et décentralisés de l’Etat sur l’ensemble du territoire. Un agent de l’Etat sait qu’il peut être affecté n’importe où dans le pays pour servir l’Etat, et surtout les usagers grâce à qui sont rémunérés ces agents. De ce fait, le respect de ces trois principes cités, sont des obligations régies par des lois qui ne sont pas toujours appliquées comme elles le devraient.

Le Principe de Laïcité

Le quatrième principe qui ne fait pas partie des « Principes Historiques », mais demeure tout aussi fondamental que les trois précédents, est celui de la « Laïcité ». C’est une nécessité obligatoire et indispensable, au regard de l’idéologie religieuse sur laquelle est très souvent administrée nos Etats africains ces dernières années. C’est le cas par exemple de la Côte d’Ivoire ou la religion avait une forte influence dans les décisions et actions politiques et sociales de l’ancien pouvoir de Laurent Gbagbo. L’Etat s’était cristallisé autour du phénomène religieux qui a pris une place prépondérante au cœur même du pouvoir et du service public. Ce fut également le cas dans les médias d’Etat qui ont une mission de service public. Lorsqu’au cœur du pouvoir ivoirien, il était fait référence à Dieu, nous n’étions plus dans une République Laïque et démocratique, mais dans une Théocratie qui imposait une religion à l’ensemble des citoyens de diverses croyances religieuses. Le Sénégal ne fait pas mieux avec A. Wade qui s’affiche de manière soumise devant les chefs religieux musulmans de cette République Laïque qu’il préside comme une « affaire familiale ». Les chrétiens du Sénégal apprécieront.

En réhabilitant ces quatre principes qui organisent le service public, nos pouvoirs africains contribueront d’une part à réconcilier les citoyens-usagers avec leurs services publics, les administrations et l’Etat. Et d’autre part, cela crédibilisera enfin l’ensemble des administrations centrales, déconcentrées et décentralisées. Si nos responsables politiques réussissent ce premier défi, qui n’est pas des moindres, ils auront en partie commencé à gagner la lutte contre la corruption, et la bataille pour l’instauration enfin d’un Etat de droit dans nos pays africains où la corruption gangrène fortement jusqu’à l’âme de nos dirigeants politiques préoccupés par la gestion de leur fortune et la succession de leur progéniture à la tête de nos Etats qui se désagrègent de plus en plus vite.

mardi 21 juin 2011

A VOTRE TICKET !

La nouvelle trouvaille du maitre du jeu politicien, Abdoulaye Wade, fait beaucoup jaser. Elle a littéralement semé l’effroi dans les états-majors de la foultitude de partis et mouvements politiques constitués au Sénégal.

Cependant en décidant l’institutionnalisation de la vice-présidence, le Président de la République montre qu’il a de la suite dans idées. Enfin ou trop tard, peu importe !

Car faut il rappeler que c’est du haut de l’estrade spécialement dressé dans l’enceinte du stade Léopold Sédar Senghor à l’occasion de sa prestation de serment, le samedi 1er avril 2000, qu’il proclamait urbi et orbi la fin de la gestion solitaire du pouvoir sous les regards approbateurs de ses contempteurs d’aujourd'hui, en particulier.

Cette gestion solitaire du pouvoir, Me Wade l’aura quand même expérimentée sous toutes les facettes pendant dix longues années jusqu'à lui faire atteindre un point caricatural !

Laquelle expérience, quoique dramatique à tous les niveaux, a eu l’heur cependant de révéler au grand jour les limites et tares d’une telle conception. Afin que nul n’en ignore !

Sous ce rapport, cette nouvelle offre présidentielle quand bien même elle suscite une suspicion légitime quelque part n’en demeure pas moins un motif de satisfaction.

En tout état de cause, l’accueil réservé à cette offre nous parait démesurée et stupide.

Nous relevons en particulier les ruades des anciens garçons de Me Wade : Maky Sall et Cheikh Gadio qui appellent carrément à la violence et à la prise du pouvoir par l’armée nationale !

On peut comprendre qu’ils veuillent s’émanciper de leur maitre en bandant leurs muscles de nouveaux riches mais c’est dommage qu’ils choisissent, pour ce faire, d’arpenter le sentier de l’immaturité.

L’argent appelle le pouvoir, n’est ce pas Idrissa Seck ?, mais cette radicalisation ridicule ne peut en aucun cas les servir car elle participe d’une ignorance certaine des réalités sociologiques du Sénégal.

D’autant que cette nouvelle offre présidentielle devrait les rassurer au lieu de les effrayer. Eux qui n’avaient comme fonds de commerce que la présomption fantasmagorique de la dévolution dynastique du pouvoir !

« Il n’y a pas d’émancipation possible sans la prise de conscience explicite de ce par quoi on est asservi, et plus fondamentalement sans la conscience même de l’asservissement, jusque-là étouffée, anesthésiée par les habitudes et le poids des conformismes »

Heureusement que Abdoulaye Bathily, icône incontestable de l’échiquier politique, a su tirer le courage de sa sagesse pour les rappeler à l’ordre !

Les autres réactions peuvent se comprendre d’un double point de vue de la logique d’opposition qui tourne en bourrique toute idée émanant du pouvoir et aussi de la mentalité possessive des chefs de partis peu enclins à partager le pouvoir.

En tout état de cause l’institution d’un ticket présidentiel mérite une réflexion plus sereine.

Elle ne devrait pas être aussi rapidement rejetée par l’opposition qui a adhéré sans réserve aux conclusions des assises nationales qui ont proposé un régime parlementaire en tant qu’elle représente une étape dans la déconcentration des pouvoirs exorbitants conférés au Chef de l’Etat.

En outre, elle clôt, dans une ambiance de précampagne survoltée, le débat cocasse entretenu à des fins inavouables sur une présupposée succession du fils au père !

Enfin, chacun d’entre nous a le droit aussi bien de suivre Abdoulaye Wade que de s’opposer à lui mais aussi le devoir de ne point songer à saper les bases de la paix sociale !

Baba Fall

cilpdak@yahoo.fr

vendredi 10 juin 2011

HOTEL CALIFORNIA / EAGLES


On a dark desert highway, cool wind in my hair
Warm smell of colitas, rising up through the air
Up ahead in the distance, I saw a shimmering light
My head grew heavy and my sight grew dim
I had to stop for the night
There she stood in the doorway;
I heard the mission bell
And I was thinking to myself,
'this could be heaven or this could be hell'
Then she lit up a candle and she showed me the wayThere were voices down the corridor,
I thought I heard them say...

Welcome to the hotel california
Such a lovely place
Such a lovely face
Plenty of room at the hotel california
Any time of year, you can find it here

Her mind is tiffany-twisted, she got the mercedes bends
She got a lot of pretty, pretty boys, that she calls friends
How they dance in the courtyard, sweet summer sweat.
Some dance to remember, some dance to forget

So I called up the captain,
'please bring me my wine'
He said, 'we haven't had that spirit here since nineteen sixty nine'
And still those voices are calling from far away,
Wake you up in the middle of the night
Just to hear them say...

Welcome to the hotel california
Such a lovely place
Such a lovely face
They livin' it up at the hotel california
What a nice surprise, bring your alibis

Mirrors on the ceiling,
The pink champagne on ice
And she said 'we are all just prisoners here, of our own device'
And in the master's chambers,
They gathered for the feast
The stab it with their steely knives,
But they just can't kill the beast

Last thing I remember, I was
Running for the door
I had to find the passage back
To the place I was before
'relax,' said the night man,
We are programmed to receive.
You can checkout any time you like,
But you can never leave!


mardi 7 juin 2011

ILS SONT MORTS BETEMENT...

Papa Cheikh Sall, Ramatoulaye Drame, Boubacar Baldé et Malik Ba sont morts.

Papa, Rama et Bouba ont été les victimes de la bêtise humaine qui a pris possession de nos routes par le truchement de cette cohorte de jeunes chauffards impolis qui se sont emparés de nos routes au volant des voitures de transport de voyageurs et des poids lourds.

La condamnation du chauffard à cinq ans de prison pour homicide involontaire est pour le moins insuffisante et insultante au regard des trois âmes jouvencelles fauchées et des circonstances dans lesquelles le drame est arrivé.

L’absence de réaction idoine de la part des organisations des jeunes, du mouvement y en a marre en particulier, ne cessera jamais d’étonner que les histoires politiciennes l’emportent toujours sur les vrais problèmes !

Bernanos disait justement : Je pense depuis longtemps que si un jour les méthodes de destruction de plus en plus efficaces finissent par rayer notre espèce de la planète, ce ne sera pas la cruauté qui sera la cause de notre extinction, et moins encore, bien entendu, l’indignation qu’éveille la cruauté, ni même les représailles et la vengeance qu’elle s’attire, mais la docilité, l’absence de responsabilité de l’homme moderne, son acceptation vile et servile du moindre décret public. Les horreurs auxquelles nous avons assisté, les horreurs encore plus abominables auxquelles nous allons maintenant assister, ne signalent pas que les rebelles, les insubordonnés, les réfractaires sont de plus en plus nombreux dans le monde, mais plutôt qu’il y a de plus en plus d’hommes obéissants et dociles »

A défaut de reformer les conditions d’obtention du permis de conduire cette catégorie de véhicules, une refonte de la loi s’impose pour dissuader de telles tragédies dont la récurrence heurte péniblement. Sinon, il n y a vraiment pas de quoi retaper les routes puisque leur qualité influe directement sur le nombre et la gravité des accidents. En effet, nous remarquons que plus les routes sont bonnes, plus il y a des accidents mortels !

Les quatre se partagent ainsi le triste sort d’être morts bêtement à la fleur de l’âge. Une mort qui engage au premier chef la responsabilité des forces de l’ordre…

Aussi, la course à la plus abjecte cruauté, nourrie essentiellement de la certitude de leur impunité, la passivité citoyenne et l’immobilisme des mouvements civils, que se livrent gendarmes et policiers sur le dos des citoyens est elle loin d’être terminée, tout autant que la liste macabre des victimes des forces de l’ordre ne va pas cesser, sitôt, de s’allonger.

Si les agents de la circulation faisaient correctement leur travail, ils auraient acquis l’autorité nécessaire pour dissuader toute velléité de rodéo automobile, notamment entre camion et bus, du genre de celui qui est à l’origine du drame qui a couté la vie à ces jeunes plongeant leurs familles et leurs compatriotes dans un désarroi fort compréhensible.

Si les gendarmes maitrisaient mieux les arcanes de leur métier - qui est de maintenir l’ordre (même dans le chaos !) - en utilisant leur cervelle ne serait-ce qu’au prorata de leur force brute, ils auraient pu éviter le drame à Sangalkam.

Il n’est que de considérer la façon ahurissante avec laquelle le honni commandant Sarr de la brigade de gendarmerie de Sangalkam a fracassé le crane du jeune Malik Ba avec une arme de guerre dont la présence, tout autant que son usage, entre ses mains suscite toujours question et étonnement !

Les populations, les civils comme ils disent, seraient elles donc des ennemis de guerre pour les éléments des forces de l’ordre ?

Une très bonne question révélatrice d’un état mental quant on sait que nos casernes ne sont truffées désormais que de chasseurs de primes onusiennes au sein des farfelus contingents de maintien de la paix, du plus gradé des officiers à la toute bleue recrue.

Mais aussi un bon indice de l’immaturité des forces de l’ordre dans la démocratie sénégalaise qui veut tellement devenir majeure !

Et à ce niveau-là, malheureusement, ce ne sont pas les seuls à plaindre !

En effet, comment qualifier la déclaration de guerre mystique -sur des fondements ethniques désuets - que la famille du défunt Malik Ba a cru devoir lancer sur un ton de défi au President de la République ?

Sans doute, il faut crever les abcès, d'une part l'émotion ne peut pas tout justifier et d'autre part, la sagesse, dit-on, a besoin si peu d'instruction !

Meme si c'est à l'honneur de l'homme africain de redécouvrir son fonds païen parce que nous sommes convaincus que c'est le vecteur obligé d'une nouvelle tentative de s'insérer plus normalement et de s'adapter de la façon la plus adéquate au monde contemporain, il faut définitivement reconnaitre que seules des solutions concrètes constituent la réponse en face des problèmes concrets...

Et d'ailleurs, l'efficacité de ce mysticisme malfaisant serait elle avérée que les vaillants résistants africains contre l'occupation coloniale n'auraient pas été sauvagement capturés, ligotés comme des malpropres, exécutés sommairement ou exilés pitoyablement par les envahisseurs, quand même ?


Macoumba MBOUP

cilpdak@yahoo.fr


samedi 4 juin 2011

L'EMBROUILLAMINI ENTRE POLITIQUE ET RELIGION !

Politique et Religion partagent une longue histoire commune. Plusieurs explications peuvent être avancées par rapport à cet état des choses.

Et la principale selon moi tiendrait au fait que la plupart des prophètes de Dieu ont eu une dimension à la fois politique et religieuse. Une des exceptions les plus notables se rapporte au Christ, le prophète Jésus …

Encore qu’à ce propos la mission de Jésus est loin d’être terminée dans l’optique musulmane… Il devrait revenir pour régner sur la terre comme ses homologues.

Politique et Religion ont été si étroitement liées tout au long des siècles qu’il est difficile de comprendre l’antagonisme actuel qui semblent les opposer. Oui, la relation entre l’Etat et le clergé (quelque soit la religion) est fortement décriée par de larges franges de la population !

En effet, l’ambiguïté de leur rapport déteint irrémédiablement sur la conduite des affaires publiques mais encore l’intrusion du religieux dans le champ politique importune grandement car elle sape dangereusement les fondements des sociétés modernes où la liberté de culte est de plus en plus décomplexifiée.

On ne peut certes nier que cette collaboration singulière soit encore à l’ordre du jour dans beaucoup de pays mais la relation, convenons-en, a été obligée de muer pour se vêtir d’habits d’une coopération ponctuelle pour ne pas dire opportuniste.

C’est parce que d’un point de vue utilitariste, religion et politique sont de même obédience et concourent au même objectif d’organisation et de perpétuation du pouvoir, du pouvoir d’une minorité d’hommes sur une majorité d’hommes qu’elles sont obligées de se supporter l’une l’autre.

Mais encore parce que religion et politique - on parle en effet de pouvoir laïc et de pouvoir religieux - ne s’appréhendent concrètement qu’à travers le pouvoir qu’elles gouvernent ou plutôt qui les régit ( ?).

Si ailleurs des reformes ou plus sont survenues pour imposer une démarcation claire entre la religion et la politique, c’est surtout pour abolir, à la base, la concentration des pouvoirs temporel et spirituel entre les mêmes mains d’un groupe ou d’un individu.

Cette démarcation forcée ou voulue ne procéderait donc pas d’un contraste entre politique et religion et il est plus juste de parler, en l’occurrence, d’une rivalité entre politiciens et religieux, et encore !

Cette concurrence entre les politiciens et les religieux s’est exacerbée au fil du temps avec la fin de l’avènement des prophètes qui avaient une double légitimité politique et religieuse.

Les prophètes ont, donc, pour la plupart, eu, concomitamment (ou par le truchement ?) à leur mission religieuse, à assumer des fonctions de chef et de missionnaire dans leurs communautés respectives. 

Codifiant la nouvelle loi et se chargeant de veiller sur son application, ils ont tenu et confondu dans leurs mains les pouvoirs spirituel et temporel…

Mais, en tout état de cause, la prééminence du pouvoir spirituel n’a jamais fait l’ombre d’un doute car il procède de la Révélation et évolue en conséquence dans la sphère sacrée cependant que le pouvoir temporel est affaire d’autorité, de force ou d’ascendance/descendance biologique.

Il semble bien plus que le pouvoir spirituel dispose d’une assise plus solide que le pouvoir temporel comme nous pouvons le remarquer à travers la survivance des religions à leur prophète si bien que cela se manifeste au Sénégal par une disponibilité sans égale des politiciens de tous bords qui frise l’esclavage. 

Un esclavage qui fait le lit de la concussion notamment dans le domaine foncier où l’on voit l’Etat – à ses différents échelons - s’adonner au pire sous le couvert des marabouts ou avec leur complicité ?!

Si bien qu’avec l’alternance, il n’a pas été exagéré de la part de la presse de railler cette « République qui s’agenouille à Touba ».

C’est que le phénomène s’est amplifié depuis 2000 !

Touba est ainsi devenue par la force des choses la capitale politicienne du Sénégal ou l’opposition et le pouvoir se livrent à un chassé-croisé des plus minables à toute occasion. Sous le regard réprobateur mais intimidé des populations.

Des génuflexions qui ne sont que la face visible de l’iceberg de l’imbroglio politico-religieux du Sénégal. En direct rapport avec des services rendus/à rendre ou du fait de l’utilité de la religion dans la médiation sociale à l’occasion des sempiternelles querelles qui agitent le landerneau politique ?

Eh oui parce qu’on s’en doute bien, il ne s’agit pas que de Touba et de la confrérie mouride. L’Eglise sénégalaise y a sa part aussi des menaces voilées de chantage que les différents marabouts et chefs religieux adressent à l’Exécutif.

Et pour cause malgré que la source du pouvoir réside dans le suffrage universel, malgré la séparation des pouvoirs consacrée par la Constitution, la plupart des élus sénégalais, le Président de la République en particulier, pensent que leur pouvoir leur vient non pas de Dieu mais bien de leur marabout, si, si !

Un délit de détournement de suffrages qui dit bien son nom…

Mais, malgré les déclarations qui tentent de conforter l’opinion sur leur équidistance entre les partis politiques ou leur indifférence par rapport à la chose politique, les religieux cachent bien leur jeu car le pouvoir réel dont ils disposent n’est pas pour leur déplaire.

Ils en tirent des avantages et bénéfices colossaux que cela soit en termes de soutien alimentaire, passeports diplomatiques et de service, passe-droit et facilités de tous ordres tout simplement insoupçonnés de la part des modestes citoyens…

..Au point que nous pouvons en conclure que cette relation bizarre entre les politiciens et les religieux a de beaux jours devant elle pour rester encore bien longtemps un beau sujet de politologie.

Moustapha Silène GUISSE , cilpdak@yahoo.fr

jeudi 2 juin 2011

CHRIS DE BURGH / LADY IN RED !

I've never seen you looking so lovely
as you did tonight
I've never seen you
shine so bright
I've never seen so many men
ask you if you wanted to dance
They're looking for a little romance, given half a chance
I have never seen that dress you're wearing
Or the highlights in your
head that catch your eyes
I have been blind

The lady in red is dancing
with me cheek to cheek
There's nobody here,
it's just you and me,
It's where I wanna be
But I hardly know this
beauty by my side
I'll never for get,
the way you look tonight
I've never seen you looking
so gorgeous as you did tonight
I've never seen you shine
so bright you were amazing
I've never seen so many people
want to be there by your side
And when you turned to
me and smiled, It took my breath away
I have never had such a feeling
Such a feeling of complete
and utter love, as I do tonight

The way you look tonight
I never will forget, the way you look tonight
The lady in red
The lady in red
The lady in red
My lady in red
(I love you)